[nettime-fr] savoirs autonomes

["syndicatpotentiel" <syndicatpotentiel@noos.fr>]

savoirs autonomes:
1�re partie:
documentaires
Dimanche 04 novembre 2001***********************************************
12 h Rencontre discussion entre les participants et Universit� Tangente
16 h Projection du film Int�gration � l'Africaine de Michael Hoare -  1999 -
98� - 1�re partie, suivie d'une discussion
20 h Projection du film Int�gration � l'Africaine de Michael Hoare  -  1999
- 98� - 2e partie, suivie d'une discussion

Lundi 05 novembre 2001**************************************************
10 h Discussion sur une image : narrations de la diff�rence par Marion von
Osten  ;  suivie de la  Projections discussion :
 la manipulation de l'information dans diff�rents pays europ�ens pendant la
premi�re guerre mondiale par Gilles Wolfs
14 h Projection de Appelez-moi Josse, 2001 par Plus t�t te laat et Mark
Saunders : vid�o et d�mocratie participative
18 h Projection du film Ceux des Fast Food, 45' -1999, de Christophe
d'Hallivill�e, en sa pr�sence, suivie d'une discussion
20 h Projection du film La v�rit� ment � Rostock de Mark Saunders (UK), 78'
- 1993 en sa pr�sence suivie d'une discussion

Mardi 06 novembre 2001*************************************************
18 h Cin�ma � une seule image par Pierre Aouston, projectionniste - acteur
20 h Projection du film le vol � l'�talage de Barbara B�cherini, 52' - 1999,
en sa pr�sence, suivie d'une discussion

non_stop  :  LINSTUB, lieu de rencontres / caf�-cantine par l�artiste Lin
Yi-Nian




rencontres et projections organis�es par
Universit� Tangente www.universite-tangente.fr.st
xavier fourt -  alain dichant - franck michel - l�onore bonaccini - agg�e
lomo myazhiom - jeff mugnier

syndicat potentiel 13 rue des couples 67000 Strasbourg
t�l/fax : 03 88 37 08 72 www.syndicatpotentiel.fr.st

avec le soutien  de la ville de strasbourg  et de la drac alsace







1 - Le monde v�cu et les subjectivit�s sont de plus en plus d�pendants,
colonis�s et contraints par diff�rents dispositifs de contr�le, de
normalisation et de rationalisation. L�universit� tangente entend d�velopper
et renforcer les autonomies et les manifestations du monde v�cu contre la
toute-puissance des organisations bureaucratiques ou marchandes.
Le documentaire, parce qu'il restitue d'autres exp�riences, d'autres v�cus
que ceux diffus�s par les institutions et les �choppes culturelles participe
de ce renforcement des autonomies, rend pr�sent et constitue politiquement
des v�cus invisibles. Cependant le documentaire ind�pendant et le cin�ma
direct est largement marginalis� des circuits institutionnels. Comment
d�velopper la production et la diffusion de r�alit�s v�cues se situant en
rupture des productions filmiques domestiqu�es par l��tat ou le march� ?
L'universit� tangente ne pourrait-elle pas servir de lieu de d�claration
collective pour des r�alisateurs autonomes ? Comment pourrait-elle leur
servir ?
2 - Dans le documentaire � la diff�rence des films de fiction, les personnes
apparaissant ne sont pas pay�es pour �tre. Elles manifestent ce qu'elles
sont, ce qu'elles font, ce qu'elles veulent, ce qu'elles cherchent, ou
encore, ce que le r�alisateur veut leur faire dire. Ces manifestations
peuvent �tre construites de l'ext�rieur par le r�alisateur ou au contraire,
elles peuvent r�sulter du travail d'interaction entre des individus, ou de
la rencontre entre des individus et une cam�ra. Nous voulons penser l'usage
de la cam�ra comme outil de production et de transmission d'une autre
soci�t� (d�colonisation du monde v�cu, d�veloppement de relation sud-sud,
d�veloppement de l'autonomie politique et de la gratuit�).

  Michael Hoare, R�alisateur
Int�grations � l'Africaine ...Le 21 mai 1992, sept familles africaines sans
logis occupent l'esplanade du Ch�teau de Vincennes � Paris. Au bout de
quelques jours elles sont rejointes par 300 autres familles, principalement
mal log�es. Elles commenceront un mouvement pour le droit � un logement
d�cent qui marquera l'histoire de ce pays par sa d�termination et sa
t�nacit�. Les Africains seront contraints de choisir entre un ghetto sans
int�gration ou une dispersion dans l�anonymat.

  Marion Von Osten, Artiste, Curatrice et Enseignante, vit et travaille �
Berlin et Zurich
N�e en 1963, elle a �tudi� l�art et la philosophie � Karlsruhe et � Bochum.
Commissaire d�exposition � la Shedhalle de Z�rich, enseignante � Zurich
(School of Visual Arts and Design) ses vid�os et installation traitent des
fronti�res (sexuelles, urbaines, �conomiques), membre du groupe k3000.
Initiatrice de MoneyNations, �v�nement sur les discriminations dont sont
victimes des non-europ�ens dans l�euroland  (www.moneynations.ch)

  Gilles WOLFS, Historien, R�dacteur en chef de la revue Histoire &
Anthropologie Europes vit et travaille � Breitenbach.
Articles dans la revue Histoire & Anthropologie : �Un rapprochement dict�
par le c�ur ou par la raison ? L'alliance franco-russe� ; �La Grande Guerre
(1914-1918) : victoire de la Mort ; De l'autoritarisme � la d�mocratie en
Russie (1905-1914) ?� ; �Le front russe (1914-1917) vu par l'opinion
publique occidentale�

  PTTL, Plus t�t te laat (axel claes/tristan wilbault), Groupe d�Artistes,
vivent et travaillent � Bruxelles
Appelez-moi Josse (Work in progress) Production Plus t�t te laat (PTTL) /
Mark Sanders -R�alisation : avec les habitants du quartier Howaert/Bossuet.
Des Artistes (PTTL) bas�s dans un bureau de ch�mage proposent � des
habitants de r�aliser ensemble un travail de m�moire vid�o. La ville, le
quartier, les ch�meurs, les mani�res de vivre ensemble constituent le sujet.
C'est formateur, c'est cr�atif. La libert� de ton est aux antipodes de tout
didactisme. L'artiste, qui se positionne comme une singularit� quelconque,
n'est plus au dessus, il est " avec ". Il est dedans. Il peut �tre lui-m�me
demandeur d'emploi et cr�ateur. C'est ensemble qu'ils apprennent en faisant�

  Mark Saunders, angleterre, r�alisateur de La v�rit� ment � rostock - 1993
et de Exodus, Movement of Jah People, 45' - 1995 (sur la communaut� / squatt
auto-g�r� Exodus vivant � l'�cart de Londres, organisateur de raves, f�tes
gratuites...en r�ponses au ch�mage,  � la d�linquance et � l'exclusion dont
sont victimes issus ses membres...). Collabore avec PTTL.

  Christophe d'Hallivill�e, Christophe d'Hallivill�e, Auteur, R�alisateur,
n� en 1961 � Dakar. Il a r�alis� plusieurs court-m�trages et un long m�trage
: Aur�lia (80', 1995), collabor� � la r�alisation des documentaires Avez
vous vu la guerre? (collectif Canal D�cha�n�) et Midi � quatorze heures (sur
le mouvement d'occupation de l'Od�on par les intermittents du spectacle en
1993). Il est l'auteur du documentaire intitul� Ceux des fast-food diffus�
en avril 2000 sur FR3 (50', 1999). Depuis il r�alis� deux documentaires
(diffusion La Cinqui�me) l'un intitul� "Au pays joyeux des enfants heureux"
consacr� au "syndicat virtuel" Ubi Free, l'autre "Pour 300 appels par jour"
consacr� aux conditions de travail dans les centres d'appels . �crivain, il
a contribu�, avec d'autres collectifs, pendant les gr�ves de 95, � la
r�alisation du recueil intitul� Icono-tracts novembre d�cembre 95. Dans la
poursuite de ce travail il a �crit Je suis le peuple qui manque (�d. Allia,
1998), Clash (�d. Sens & Tonka, 1999), "Dans la neige �lectronique avec la
machine qui vient" (Sens et Tonka 2000), Kapital (Sens et Tonka 2OO1). Il
collabore par ailleurs � diverses revues, dont Multitudes.

  Barbara Serr�-Becherin, R�alisatrice, Etudes de Sociologie
Main Basse sur la Ville (1999) est une enqu�te sur une infraction de masse :
le vol � l'�talage, avec des interviews de chapardeurs et de vigiles. Le vol
� l'�talage ("d�marque inconnue") est aujourd'hui une infraction de masse
qui plombe les profits des grands magasins. En r�action, ceux-ci contribuent
pleinement au d�veloppement de la s�curit� priv�e. Un tel d�veloppement
refl�te une tendance � la syst�matisation de la surveillance de la
population, qui se d�veloppe dans deux directions : omnipr�sence d'un regard
ext�rieur, et conditionnement corollaire � r�primer ses propres impulsions.

  Pierre Aouston, artiste. Vit et travaille � Strasbourg
�Persisteur artistique de l�utopie�, son travail r�cent met en jeu les
autonomies et d�pendances mutuelles des textes et des images, dans
l�intention d�interroger nos moyens d�acc�der � une conscience face au
monde, tel qu�il est de plus en plus repr�sent� dans les paradigmes et
int�r�ts des syst�mes dominants contemporains


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