Vincenzo Marmitto on Mon, 24 Mar 2003 17:17:46 +0100 (CET)


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[nettime-fr] RE : Pour info éditoriale/ Dancing against the war


Y'en a marre de la position anti guerre pour faire du médiatique et
rameuter des gens sur ses sites.
La position anti-guerre, on l'a déjà dans les bons petits journaux
quotidiens tous les jours. Vous avez rien d'autre à défendre. 
N'est pas journaliste qui veux.


-----Message d'origine-----
De : Louise Desrenards [mailto:[email protected]] 
Envoyé : Monday, March 24, 2003 1:29 PM
À : [email protected]
Objet : [nettime-fr] Pour info éditoriale/ Dancing against the war

Popup en accueil de http://www.criticalsecret.com
édition spéciale à la Une / Special Home-Frantpage

Exergue L'ENCLOS, d'Armand Gatti
« http://www.criticalsecret.com/n8/htsum/index.html »
(télécharger Flash6 :
« http:/http://www.criticalsecret.com/n8/htsum/index.html/www.macromedia
.com
/shockwave/download/download.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash&P5_Langu
age=
English »



DANSER POUR NE PAS FAIRE LA GUERRE
DANCING AGAINST THE WAR


1\4 ‹> Avertissement

     Ce qui suit se vent une hypothèse radicale pour contribution au
débat
et par conséquent se trouve sous la seule responsabilité de la
signataire,
animatrice éditoriale. Ses mots n'engagent pas les auteurs qui
participent à
la revue en ligne et annexes de www.criticalsecret.com. Il se peut même
que
certains auteurs ne partagent pas cette vision quant au détail ou quant
au
tout, ou qu'ils se placent sur des positions contradictoires ou
opposées.
Ceci, conformément à l'esprit de la ligne éditoriale qui fonde sa
recherche
prédictive et son éthique sur l'équilibre paradoxal des points de vue,
dans
le respect des personnalités qui respectivement contribuent à ce cadre
de
diversité. Cette réserve concerne également les animateurs et auteurs
des
sites de référence en Iframes, bien qu'en tant qu'artistes et poètes
nous
nous soyons consultés dans une même attitude : danser passionnément
contre
la guerre. La même réserve vaut à l'adresse des noms cités ou des
oeuvres
qu'ils représentent (remerciements et dédicaces). D'une façon plus
générale,
nous pensons qu'en de telles questions chacun ne pourrait représenter un
autre point de vue que le sien propre : à le confronter aux autres on
advient ensemble...


2\4 ‹> Avant l'éditorial

   Lucien Bonnafé est mort ce dimanche 16 mars 2003, à La ville-du-bois
(Fr)
‹ voir l'article d'Elizabeth Roudinesco dans le journal Le Monde
« http://www.lemonde.fr »\ Résistant pendant la seconde guerre mondiale,
proche du mouvement surréaliste qui l'inspira, il est considéré comme le
fondateur en France de la psychiatrie institutionnelle ‹ la psychiatrie
de
secteur naissant d'après lui dès les années 30. (1)

Cependant, depuis plusieurs mois est annoncée la dissémination du fonds
André Breton, dans le cadre de la vente aux enchères qui aura lieu à la
salle des ventes Drouot à Paris, le 7 avril prochain.

L'entretien filmé de Lucien Bonnafé réalisé par Stéphane Gatti, cohérent
avec sa recherche pour "la parole errante"
« http://www.laparole-errante.fr »
sur le stage du jeune médecin André Breton interne à l'hopital
psychiatrique
de Saint Dizier, ouvrage dont nous présentons (2) le catalogue intégral
« Lire Breton à Saint Dizier » dans www.criticalsecret.com n°8-9 "Bien
après
Kant" « http://www.criticalsecret.com/n8 », est inscrit au sommaire
éditorial du n°11 seconde partie du n°10-11, thème « appareil-accident »
à
paraître le mois prochain, où il sera publié en format Real.

(1) Lucien Bonnafé, Le Miroir ensorcelé, éditions Syllepse, Paris.

(2) Stéphane Gatti et Nicolas Bersilhand,
Lire Breton à Saint Dizier 2001-2002, catalogue intégral mis en ligne
par
The infamous et X-ebeche ‹> A l'arrivée sur la page du sommaire du n°8-9
cliquer dans le bouton de ce titre ; puis dans la fenêtre de sa page
sélectionner les boutons dans la marge à droite ; pour faire succéder
les
documents : cliquer en partie basse de leur fenêtre, s'y déplacer avec
la
souris. 
« http://www.criticalsecret.com/n8/htsum/index.html »
(Télécharger Flash6)

ABSTRACT de l'EDITO ‹>       Le destin et le destin posthumes de Lucien
Bonnafé et de André Breton, dans les circonstances catastrophiques
actuelles
contre le monde à partir de la guerre dl'Irak, convoque une autre pensée
des
événements : ce n'est pas une guerre dialectique mais une guerre totale
contre les peuples ; parce qu'elle a commencé par désarmer son
adaversaire
et serait-ce à juste titre, avant de réaliser cette terrible répression
;
parce qu'elle dénie le vote démocratique de l'Organisation des Nations
Unies
; parce qu'elle s'effectue contre la position d'une partie importante
des
alliés de l'OTAN, parce qu'elle s'abat sur une population affaiblie non
seulement par son tyran mais par les conséquences d'un environnement
dévasté
depuis la première guerre du Golfe. Elle n'a pas de commune mesure avec
la
tyrannie qu'elle prétend vouloir abattre tardivement par ces voies
incertaines, car la coalition agressive d'aujourd'hui est de celles qui
contribuèrent à édifier ce régime, puis à le maintenir en dépit d'un
premier
épisode guerrier spectaculaire ; a fortiori quand la coalition
restreinte
elle-même, au nom du passage de son armée, ouvre les voies du Khurdistan
à
l'armée Turque, qui concerne la sinistre mémoire de cette région (35 000
Khurdes morts, il y a quinze et dix ans), autant que l'armée Irakienne
qui
bombarda des substances toxiques. Cette guerre est un coup de force pour
tenter de bouleverser l'organisation du monde à des fins de pouvoir et
de
sélection, territoires, ressources, populations, droit, et elle est
doublement dangereuse pour le devenir de l'humanité, car elle installe
les
possibles objectifs d'une imprévisible masse critique à l'échelle
planétaire. 

    L'édito circonstancié suivant est dédie à Lucien Bonnafé et à André
Breton, au peuple des marcheurs, aux intellectuels non prescriptifs,
écrivains et scientifiques, aux poètes et aux artistes contre la guerre.
Il
est libre de reproduction.


 3\4 ‹> Editorial circonstanciel

 Retour à l'avertissement
'Dancing against the war ‹> links on the foot


DANSER POUR NE PAS FAIRE LA GUERRE
DANCING AGAINST THE WAR 

    Danser [avec la même passion et violence] pour ne pas faire la
guerre
(André Breton cité par le peintre Matta, et par le philosophe Jean-Paul
Dollé‹ sur la création artistique de l'image, la révolution par l'art et
à
propos de la danse). C'est Nadja ‹ le vol précaire du papillon.

       Au moment où le fonds Breton va se disperser depuis la Salle des
Ventes Drouot, à Paris, on actualise que l'art pour révolution c'est
danser
pour ne pas faire la guerre : avec la même passion, la même violence.
Telle
est une vision de la fraternité.

Imaginée dans l'horreur contre l'horreur renouvelée depuis l'hôpital
psychiatrique de Saint Dizier, où André Breton faisait son stage
d'interne
dans l'environnement des victimes de la première grande guerre, la
révolution surréaliste paraît poursuivre d'interpeller l'actualité, le
radicalisme artistique de la communication modulaire en révolte sur le
web,
les millions de personnes qui se sont mises en marche partout dans les
villes du monde contre la guerre.

Emerge un concept d'universalisme des droits des citoyens et des peuples
à
disposer d'eux-mêmes dans un événement imprévu. Cette manisfestation
soudaine d'autonomie populaire contre la défaillance des institutions
sous
l'influence abusive de la puissance américaine, exprime un pacte
unitaire
spontané et symbolique. Ainsi, les images de la communication
intransitive
retrouvent un instant leur rôle progressiste de masses médias, éducatif,
narcissisant, miroir de la protestation des masses diffuses et de leurs
mots
d'ordres, partout dans le monde chaque jour. Une fois n'est pas coutume,
et
serait-ce à défaut de pouvoir fournir les images de la guerre déployée
sur
place.

Il ne peut y avoir d'hostilité globale contre les Etats-Unis, sinon
contre
les structures centrales et délocalisées actuelles de l'Etat américain
et
les lobbies et sectes qui les dirigent, les manipulent, agissant tant au
centre qu'à la périphérie :
  ­ quand l'actuel président US fut réélu suite à des fraudes
électorales ;
  ­ quand mille personnes contre la guerre sont arrêtées à San Francisco
et
les manifestants violentés par la police, au moment même où, à
Washington,
la Maison blanche se transforme en bunker interdit de circulation
publique
urbaine. Ce qui ne s'était jamais produit auparavant, à en croire il y a
quelques semaines Jacques Derrida quoique critique, qui en faisait
encore
une référence de démocratie malgré tout, (Conférence de l'Institut des
Hautes Etudes en Psychanalyse organisée par René Major à Paris, au sujet
de
la controverse sur la guerre et le terrorisme), l'avis de Jean
Baudrillard
n'y apparut pas le même. Tout cela désormais est est prescrit.
  ­ quand de plus le président de la CIA, même pas un militaire du
Pentagone, répond aux journalistes à la place du Chef de l'Etat qu'il
assiste, la nuit officielle du début de la guerre... 
  ­ quand enfin toutes les mesures d'écoute privées et publiques, de
surveillance de l'hypermedia, de délation, de compromission des
négociations
sont dûment diligentées en monnaie sonnante et trébuchante et avantages
divers, près les diplomates de l'ONU et les dirigeants des Etats, à
l'effet
de faire basculer leur position faute d'avoir pu les convaincre
politiquement...

Tout ce qui aurait encore fait scandale, il y a moins de dix ans dans la
presse américaine elle-même qui aujourd'hui n'en fait presque rien,
révèle
soudain contre quoi le peuple américain conscient et actif va devoir
lui-même se battre, et dans le risque interne des périodes
"sécuritaires",
en pleine régression des libertés citoyennes annoncée pire que la
période de
la guerre froide, depuis le 11 septembre..

Il y avait, il y a les Refuzniks se qualifiant eux-mêmes de l'honneur de
Tsahal (l'armée d'Israel), à propos desquels Leila Shahid souligna, au
dernier meeting de "trop c'est trop" organisé par La Ligue des Droits de
l'Homme, toujours à Paris, que leur héroïsme contre la peur et la
culpabilité représentait la seule chance locale que les Palestiniens
puissent encore coexister avec les Israéliens demain, serait-ce dans
deux
Etats autonomes voisins.

Il y a ces militaires professionnels anglo-américains engagés
volontaires
pour fuir le chômage ou dériver leur violence vers une cause qu'ils
pensent
plus honorable que la criminalité, Il y a déjà tous les morts civils
sous
leurs bombes, il y aura, il y a déjà leurs propres morts sous le feu
résistant adverse, quand ils ne sont même pas formés comme des
mercenaires
mais comme des machines, la plupart ne sachant ni contre quoi ni
pourquoi
ils se battent ni même, pour un certain nombre, où ils se trouvent. Il y
aura désormais les victimes des grenades lancées par un des leurs, GI
humilié et devenu fou ‹ parce qu'il serait musulman ?

Maintenant, en plus des Refuzniks qui seront de plus en plus menacés
chez
eux (l'objection de conscience relève pourtant des droits des soldats
des
armées démocratiques ou républicaines, s'agissant de l'armée du peuple),
quand d'autre part l'ONU vient de prouver en quoi elle ne serait plus en
mesure de secourir quiconque concernant les droits de l'homme, nous
voyons
le supplément de milliers de civils américains, de l'Est à l'Ouest et du
Nord au Sud, qui marchant radicalement contre la guerre faite par leur
gouvernement contre le monde, devront fonder leur mouvement de
résistance à
la répression ou perdre pour longtemps leurs libertés symboliques et
matérielles dans leur propre pays.

Cependant nous, qui serions théoriquement dans une meilleure condition
internationale, nous voyons soudain inquiétés nos citoyens de plusieurs
générations ascendantes d'émigration sur notre propre sol en plein
réaménagement administratif.

Que dire des événements de provocation et de répression qui dans un
cadre
quotidien font leur chemin et particulièrement depuis Gênes, en Italie ?

Ceux qui se battent aux Etats-Unis et dans les pays anglophones, telle
l'Angleterre contre la guerre, contre l'entrée en guerre de sa propre
armée
mobilisée par son propre gouvernement : comment ne pas leur être
solidaires,
quand nous voyons ici, en dépit des apparences passagères du fait des
circonstances d'engagement du gouvernement qui paradoxalement nous
honore,
comme peut-être nous aurons aussi fort à faire pour défendre nos vives
facultés ? 

Un nouveau fascisme sans doute possible aujourd'hui se révèle à
l'horizon de
l'Etat américain, mais se serait ancré dans les organisations
supranationales et serait relayé dans la société mondiale. Il
désignerait
une progression de la puissance des sectes et des lobbies dans les
sociétés
néo-libérales de l'argent et se serait donc construit, forces militaires
à
l'appui telles de grandes milices, dans notre dos, à la périphérie de
nos
propres idées, après la chute du mur de Berlin ? Pourtant, tout cela fut
annoncé dans des scénarios publiés dès les années 70, puis de nouveau à
propos du Gatt et enfin après la première guerre du Golfe : quels
médias,
quels groupes politiques, quelles cellules de veille crédibilisèrent ces
informations ? 

Ce pouvoir de foi et d'argent prétendrait par exemple gérer de façon
sélective les peuples et l'aménagement des ressources mondiales :
matériel,
biologie, écologie, humanité. Pour ce faire, il devrait arraisonner les
rapports de force critiques. Pendant ce temps, nous tenions notre petit
train alternatif au sein des communautarismes en quête de leur
légalisation:
en fait, y compris l'ethnocentrisme ils participent en tout point du
même
principe de lobbying, point fractal dans la grande image.

Ainsi voyons-nous quelques unes de nos meilleures idées renversées en
leur
contraire, tel le droit d'ingérence, car l'utopie à ne pas demeurer en
projet n'advient pas en semblable réalité. Autant à travers les
réactions
sécuritaires, qui paraissent répondre à la culpabilité née du refoulé du
pouvoir démocratique accomplissant sa propre disparition, car la
terreur,
que ce pouvoir s'inflige d'accompagner de tels changements contre ses
promesses, suppose dualement le fantasme de répliques innommables, alors
qu'en celles-ci il configure d'abord la monstruosité de sa propre
trahison ;
il élabore sa propre punition, dans sa culture imprégnée de vieilles
religiosités, se protégeant ainsi de la colère populaire... Le
terrorisme
aujourd'hui est partout, mais d'abord objectivement, virtuellement
(imaginairement) et réellement (matériellement), à la fois contre et
juste
après du côté ou au service opportun des Etats démissionnaires de leur
pacte
symbolique, et qui ne cessent de le faire vivre sous couvert de le
conjurer.

Car nous retrouvons cette nouvelle structure dans les Etats qui
composent
les localités à l'image du système mondial, dévoilé par tout le
développement des prémisses et de l'éclatement de la guerre totale en
Irak,
pour le réaménagement du territoire le plus étendu, géographiquement,
économiquement et politiquement, et le maintien de l'influence, après le
règlment de comptes catastrophiques de celle qui le mène sur place.

Le nouveau fascisme à double visage entre par toutes les portes, y
compris
les plus dérobées dans tout le monde occidental, et c'est
particulièrement
surprenant au sein des pays de l'OTAN notamment européens qui en avaient
perdu l'habitude : des plus anciens à ceux qui après en être sortis y
sont
revenus (la France), jusqu'aux plus récemment accourus après
l'effondrement
de l'URSS. 

L'organisation Européenne elle-même en serait une desserte : nous voyons
se
reproduire les passages à l'acte contre la démocratie par la structure
américaine à l'ONU de la même façon, bizarrement obscène, à Bruxelles ;
les
écoutes privées et publiques, systématiques et immédiatement
opérationnelles, probablement cautionnées par les services secrets
anglais,
laissent imaginer la dimension immergée dans les autres domaines. Du
moins
l'Europe n'émargerait-elle pas aux services secrets à la botte de tels
pouvoirs, mais étant bien intriquée dans les organisations mondiales, ce
qui
aurait paru normal sous un peu d'éthique, imiterait-elle singulièrement
leurs nouvelles attributions étatiques auto-proclamées ?

Maintenant, les peuples du monde paraissent s'être levés à propos de
l'Irak,
devant la pratique d'un pouvoir impérial difficilement identifiable,
irrespectueux de leurs propres droits au coeur même de l'assemblée
sensée
les représenter. 

Nous voyons les exclus manifester en Argentine contre la guerre, tandis
que
les survivants 'friqués" de la crise laboratoire, causée sous la
gouverne
des Banque mondiale et FMI, vit dans ses quartiers urbains derrière des
barbelés et presque au même moment, on apprend que la Patagonie pourrait
être achetée moyennant la résorption de la dette par l'Etat américain,
lui,
le plus endetté du monde jusqu'à l'arrivée du lobby qui installa Bush
junior! Avant de savoir qui payera : lesquels ‹ qui a donc payé ?

Et puis, qu'avons-nous fait pour les Argentins, n'est-ce pas, puisque
cela
touchait les petits épargnants, pas les Argentins les plus pauvres ?

Que penserions-nous aujourd'hui de tout cela sinon, à l'instar d'une
réactualisation de la sensibilité politique de Frantz Fanon, tirant les
leçons de la France et de l'Algérie où il fut médecin pour l'armée
française, que les nouveaux "damnés de la terre" seraient peut-être en
train
de se lever une fois nouvelle, non pour réclamer de la nourriture et
"crèveraient"-ils de faim, mais pour défendre l'idée même de la survie
conceptuelle de la liberté sur la planète: serait-elle défaillante chez
eux,
du moins à leurs yeux elle devrait donc subsister quand même au monde ?
Part
mudite, la liberté. Elle se dépense, elle n'est pas à vendre, elle se
dilapide. Elle ne sert à rien. Justement, on ne peut acheter ceux qui la
réclament encore après qu'on les en ait dépourvus. C'est un paradoxe
imprescriptible.

Et ils crient partout le refus du pouvoir mondial plus largement qu'à
Seattle, et leur révolte contre les organisations unies sur la question
des
droits après la seconde guerre mondiale, car elles devaient représenter
universellement leur "part maudite", alors qu'elles se vendent dans le
scandale absolu de la disparition de la démocratie, jusqu'au territoire
qui
affichait de l'avoir fondée.

Et ils désignent que des répressions épouvantables dans le monde sont
annoncées ‹ ou des révolutions supra-nationales.

Il ne s'agit pas d'une opinion mais d'un constat que peut-être nous ne
devrions pas négliger de faire : les marcheurs, inclus ce qu'il reste de
paysans sur toutes les chaussées urbaines du monde, du plus dépourvu au
plus
pourvu, manifestent le triomphe de l'universalisme pour ultime confiance
anthropologique des peuples parvenus au terme des modernités.

Or cette façon autonome, loin des partis s'agirait-il de Starhawk ou
même
des "multitudes", est un concept qu'aucune organisation politique, ni
même
d'extrême gauche et pas davantage d'extrême droite, afficherait-elle
parfois
contractitoirement la confusion des nationalismes résiduels au sein
d'une
masse qui ne les supporte plus, ne peut prétendre représenter ou avoir
structuré, penserait-elle légitimement y avoir concouru pour sa part.

Depuis l'émergence de cette singularité d'autonomie pour événement
matérialiste, et son consensus universaliste spontané, il pourrait
paraître
fécond de refonder la critique et de considérer l'importance stratégique
intelligente, cognitive, des micro-localités exclues du pouvoir, que ce
soit
face aux répressions ou aux réformes annoncées?

Aujourd'hui, on craint plus encore pour les Khurdes, sous trois feux, et
l'on pourrait penser que même les Khurdes à juste titre ennemis du tyran
Irakien qui tenta de les exterminer, quand ils revendiquent encore la
reconnaissance de leurs propres droits, auraient paradoxalement mieux
fait
d'affirmer plus radicalement leur position contre la guerre, alors
qu'ils
n'en furent sans doute qu'un faux prétexte.

Ritournelle : car ceci rituellement n'est pas une guerre dialectique,
c'est
une guerre totale contre le droit des peuples et c'est pourquoi ils
crient
dansant la ronde, aujoud'hui. On n'a bien remarqué, l'Histoire moderne
nous
a appris, que la fin ne paraissait plus justifier les moyens, que
structurellement ‹ prédictivement ‹ les moyens annonçaient leur fin ‹
leurs
objectifs.

Ainsi, la société de la communication atteindrait-elle l'âge de sa
maturité
planétaire, cette "heureuse fiction" serait-elle une réalité ? Danser ‹
avec
la même violence et la même passion pour ne pas faire la guerre.

A Paris, le 21 mars 2003,, Aliette Guibert-Certhoux

(suite à une réponse pour la liste "collective-cultures²
« [email protected] »,
sur la liste "nettime.fr" « http://nettime.samizdat.net », à une série
de
conversations avec Loz, et à la semaine du 19 Février ‹ Rencontre "La
Controverse: pourquoi la guerre ?", Institut des Hauts Etudes en
Psychanalyse « http://www.etatsgeneraux-psychanalyse.net » Paris ;
Rencontre
du mouvment "Trop c'est trop"
« http://www.cyberhumanisme.org/matiere/action/israelpalestine.html »
organisé par La ligue des droits de l'Homme Paris
« http://www.ldh-france.asso.fr »)


‹> DANSER POUR NE PAS FAIRE LA GUERRE (please, to follow by your's)

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