Louise Desrenards on Mon, 11 Aug 2003 18:15:01 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] Suffit...


oui c �a , et c'est sans doute pourquoi il trouve tout de m�me place de
publication sur toutes les listes o� il a �t� envoy�, et pas seulement en
francophonie..., cet argumentaire qui n'est pas de la sociologie mais de
l'analyse situationnelle (voir les marxistes autonomes et Karl Popper)

Deuzio je persiste et signe en trouvant personnellement scandaleux qu'une
rencontre musicale militante soit annul�e et donc y compris pour les autres
groupes qui devaient y participer, parce qu'un seul militant est tomb�.

Je veux dire que si c'�tait encore une mesure de respect pour la victime :
or pas du tout... Le leader a failli, alors on annule tout.

Franchement, Cantat serait-il un type bien par ailleurs de l'autorisation
folle qu'il vient de se donner : qu'est-ce que ce refus d'acc�s � la lutte,
ou de confirmation du malaise comme s'il devait accabler le mouvement ?

Si on imagine bien qu'un concert dans ces conditions ne pourrait commencer
sans une information d�plorant ce qui s'est pass�, mais justement
d�finissant bien en quoi ceci et cela n'a pas de rapport, on comprend
difficilement pourquoi, par contre, tout s'est arr�t�.

Je dirai m�me que c'est une erreur militante grave pour ce que je serais
encore capable de consid�rer des causes valant d'�tre d�fendues ensemble...
par exemple l'alter mondialisme.

Enfin, le comble : des repr�sentants socialistes (loin d'�tre irresponsables
dans les processus de mondialisation vu les ann�es d�terminantes du pouvoir
Mitterand) au Larzac, proposent une r�cup�ration du d�bat en commissions �
l'assembl�e nationale !!! Alors qu'on s'approche du moment o� la d�mocratie
directe les fera trembler...

Instant R�volution.

On sait bien que les d�put�s majoritairement ne sont pas contre les OGM ! et
je vais te chercher un expert par ci et un expert par l� : �cologie pas de
probl�me de pollution sinon national (le maire de Paris), ne parlons m�me
pas des centrales et des d�chets nucl�aires maintenant gagnant le sud-Ouest
qui juste l� restait relativement �pargn� par les retomb�es de Tchernobyl
(derniers champignons comestibles en France, pour un taux de radioactivit�
relativement acceptable, agroalimentaire, eau etc)...

Bof : beaucoup de choses pourrissent ou on s'attache � les faire pourrir
pour que l'environnement devienne bient�t uniforme, dont la fa�on de
s'exprimer calibr�e : phrase courte tr�s claire, pas de faute, etc... bref
surtout pas d'exercice mental sauf les mots crois�s � l'approche du
troisi�me �ge (pas mon cas : j'affiche que je fouille ma t�te dans tous les
sens) 

Non ! je ne m'exprimerais pas dans le clair langage de la com et de la pub
qui me para�t aller vers le conditionnement du m�me plut�t que vers la
libert� de relative singularit� exprimable.

Et je t'emmerdre cher Astr�e, aurais-tu l'intention de lire Agamben d'apr�s
ce que tu m'as dit... Et moi qui allais te r�pondre que je ne peux pas
saquer la fa�on dont il �voque Primo Levi dans "Ce qui reste d�Auschwitz" en
quoi cela cr�e le doute sur toute l'hypoth�se philosophique du livre...   �
et t'expliquer la diff�rence entre l'analyse situationnelle et l'analyse
politique (du moins comme sous-ensemble ;-) puisque tu me le demandais...

Et enfin te lancer sur la biopolitique : et bien tu ne sauras jamais ce
qu'on aurait pu faire de homo sacer (par ex des p�tes en confettis) pour
vivre mieux sans �:?
http://www.ecn.org/cqs/Biopol/Agamben.htm

Vive la complexit�, vive l'analyse de la situation donn�e au regard de
l'exp�rience directe et indirecte : contre le savoir et les experts... � bas
les philosophes du pouvoir (m�me � gauche).

A bas la critique et l'opinion, vive le point de vue et l'�v�nement.

Tout �a autour de Cantat, que ce soit le front national qui l'accable
d'opposition � propos de ses id�es et de sa vie, ou ses propres potes qui le
d�fendent � mal : en se rendant absents de la sc�ne � ou n'importe que
loustic qu n'a pas la conscience tranquille avec ses refoulements de
frustration caaar on sait jamais, au cas o� on pourrait se retrouver dans la
m�me situation ... 

Pouah!!! Faux militants de ta cause !

Je pr�f�re encore Starr � plus anar et plus seul � � Cantat (quel beau gosse
mais � quoi �a sert, et tout ce d�bat qu'il absorbe en trois claques? � le
plaindre d'avoir entra�n� la mort on d�truit son autre combat qu'en fait il
faudrait, pour mieux l'aider, poursuivre sans lui)

Ce sont les enfants orphelins qu'il convient de plaindre.

A bas le porn (tout y est pour les hommes m�me le sapho-porn) : et pour
commencer, je pense que ce qui  distingue l'homme de l'animal c'est
l'�ducation qui lui apprend � d�velopper ses facult�s notamment en
canalisant et en ma�trisant ses instincts. Je veux dire par l� que l'homme
qui justifie sa connerie par le fait qu'il ait l'instinct irrepressible de
tirer son coup, jusqu'au d�pend de l'autre (o� �a se paye), ben celui-l� non
seulement il ne m'int�resse pas de d�couvrir ses autres id�es, mais en plus
il m'ennuie profond�ment. Je n'accepte pas le principe des mecs en �tat de
guerre qui violent, alors en temps de paix...


Vice les hommes qui cr�ent ou jouissent sans se demander si leur bourse est
assez lourde, 

A bas le pouvoir ! 

Vive les femmes ! 


> De�: astr�e galbiatta <[email protected]>
> Date�: Fri,  8 Aug 2003 21:22:57 +0200
> ��: nettime list <[email protected]>, Louise Desrenards
> <[email protected]>
> Objet�: Re: [nettime-fr] (Version corrig�e) L'Education impossible : Sur
> l'affaire Cantat
> 
> Selon Louise Desrenards <[email protected]>:
> 
> bon... bouillie pour les chats, absence totale de dramaturgie, th�orie
> sociologique sous-jacente tout � fait discutable instrumentalis�e en ornement
> d'argumentation, --- peut-on se croire en �crivant (non, pas m�me �crivant :
> alignant des choses comme �a au kilom�tre logorrh��que...) ainsi ?
> les experts en propagande perplexe de v.n.a.t.r.c.? traiteront de tout ceci �
> fond dans une imminente r�ponse.
> d'alleurs, tiens, pour nous aider & le public � comprendre pr�cis�ment de quoi
> il s'agit vraiment, un traducteur, s'il vous pla�t, pour avoir une version
> fran�aise ?
> 
> v.n.a.t.r.c.? in solidum.
> 
> 
>> Une analyse personnelle sur cette triste affaire o� l'on voit se pointer la
>> question toxicologique... Pas de l�chet� : la question toxicologique ne
>> change rien aux responsabilit�s en cause de la victime et du meurtrier et
>> voici pourquoi...
>> 
>> Qu'il s'agisse d'alcool ou d'h�ro�ne, d'amph�tamines ou d'anxiolytiques pour
>> l'agresseur pr�sum� ou pour sa victime... il reste qu'il nous importe
>> quelque chose de pr�cis, � nous, f�ministes organis�es ou non organis�es de
>> la cause de l'�galit� des sexes actives contre le machisme "tendance", qui
>> s�vit de plus en plus dans les couches des cadres ou de la moyenne
>> bourgeoisie, (voir les statistiques de "Femmes battues", o� sans faire de
>> populisme ce qui reste de prol�taires demeure encore � respecter
>> majoritairement les femmes).
>> 
>> Il reste en effet que Marie Trintignant (paix ait son �me) aurait-elle
>> d'autant plus mal support� les coups qui lui furent port�s que son corps et
>> son cerveau fussent pr�alablement dans un �tat toxicologique, si tel �tait
>> le cas (sous-entendu actuel dans une certaine presse de bon go�t, peut-�tre
>> sous la nouvelle influence des lobbies de l'Entertainment concern�s par
>> l'affaire), et m�me dans un �tat toxicologique avanc�, il ne pourrait y
>> avoir du point de vue �thique que des circonstances aggravantes pour
>> l'agresseur, d'avoir atteint une personne affaiblie dans sa possibilit� de
>> r�plique pour se d�fendre.
>> 
>> Circonstances plus aggravantes encore si l'agresseur se trouvait quant � lui
>> dans un �tat similaire de celui de sa victime : celui affaiblissant sa
>> capacit� de r�primer un penchant d'instincts violents caract�riels, �
>> l'ordinaire, � l'encontre de quelqu'un d'autre consid�r� comme devant �tre
>> "r�duit", circonstances le mettant au contraire en situation d'appliquer ces
>> instincts de fa�on d�cupl�e par cet �tat particulier.
>> 
>> Aimer, communiquer, vivre en soci�t� suppose la conscience de sa
>> responsabilit� par rapport � l'autre (pas seulement l'inverse comme seul des
>> enfants on pourrait admettre q'ils le pensent), et de se conna�tre soi-m�me.
>> 
>> Le principe m�me qu'un homme r�alisant son pouvoir sur une femme en passant
>> � l'acte de la frapper, m�me d'une gifle telle qu'il para�trait encore
>> normal d'en porter � des enfants (� voir si cela m�me est encore admissible)
>> est inadmissible : la tol�rance id�ologique ou culturelle entra�ne
>> l'autorisation l�gitime du passage � l'acte abusif et donc supposant une
>> possible fin tragique. Notamment conjugalement entre amants, �poux, parents
>> etc... h�t�ro ou homos tous inclus (dans la mesure ou l'un des partenaires
>> homos serait dominant sur l'autre).
>> 
>> Mais aussi entre hommes majoritairement solidaires en fratries, claniques ou
>> familiales, communautaires ou groupusculaires, par rapport aux femmes, quand
>> au moindre probl�me on fait taire les cris de la femme qui ne s'est pas
>> constitu�e � l'image sociale des hommes, plut�t qu'adresser la critique ou
>> regarder � qui, ce qui, a caus� ces cris...
>> 
>> Cela vaut donc aussi pour les p�res de famille par rapport � leurs fils
>> lorsqu'ils s'associent pour simplifier contre la m�re oppos�e, marquant
>> l'autorisation de la transgression � laquelle certains fils se livrent
>> l�gitimement ensuite � des violences contre leur propre m�re, lorsqu'elle
>> tente de contrarier leurs entreprises destructrices ou auto-destructrices en
>> l'absence d'un p�re vigilant (ce qui est plus fr�quent qu'on ne le croit).
>> Ce qui peut encore s'appliquer entre les fr�res et les soeurs, les p�res et
>> les filles ; etc...
>> 
>> Se pose alors tout un probl�me en cascade de l'�ducation dans notre soci�t�,
>> li� aux repr�sentations de la communication et de la consommation, toujours
>> manifestes d'appels subliminaux addictifs flattant l'ego des hommes
>> socialement d�narcissis�, notamment d�vourvus de leur puissance politique
>> (je ne parle pas ici des partis politiques mais du libre-arbitre �duqu� pour
>> transformer son environnement critique face au pouvoir).
>> 
>> 
>> On dira m�me que si l'hyst�rie des femmes est souvent un garde-fou
>> social, une mise en garde, une veille sur le danger couru par les proches �
>> m�me � leur insu et donc de les en avertir contre leur gr�, du moins en
>> for�ant de la voix d�monstrative leur refus d'ouvrir les yeux � ou dans un
>> environnement social donn� : le machisme �crase cette vigilance.
>> 
>> Il y a un d�r�glement grave de l'�quilibre des contradictions sociales �
>> vouloir an�antir l'�nergie ou l'appel des femmes, � vouloir les faire taire
>> dans leur diff�rence d�s lors qu'elles ne s'expriment pas dans la fa�on d'un
>> homme. Et donc, il ne s'agit pas seulement des femmes au service
>> d'elles-m�mes � l'assaut de leur libert� et de leur �galit�, y compris
>> amoureuse, mais encore jusqu'aux femmes traditionnellement ou par go�t
>> soumises aux hommes dont la fatuit� ou l'immaturit� comme partenaires
>> masculins n'a d'�gal que leur pr�dominance dans un rapport de force qu'ils
>> instrumentent de toute pi�ce, � la dimension inversement proportionnelle de
>> la convenance de leurs partenaires f�minins (ou domin�s), au point d'avoir
>> perdu jusqu'� la conscience d'une utilit� sociale des diff�rences, y compris
>> � leur propre profit personnel ou familial.
>> 
>> Le maintien de la famille aussi, m�me si cela peut para�tre r�actionnaire,
>> est parfois une cl� sacrificielle des femmes pour sauver l'�ducation ou la
>> sant� psychique des enfants ��dans d'autres cas la s�paration ou le divorce
>> �galement, etc...
>> 
>> 
>> Pour en revenir au degr� du passage � l'acte lui-m�me : Il est �
>> consid�rer que le passage � l'acte de gifler une femme, ou alter partenaire
>> dit "faible" et n�anmoins contrariant, "pour lui apprendre", pour lui donner
>> "une bonne le�on", ou pour "marquer d'un pouvoir" le territoire humain
>> agress�, en mettant � distance ou "en respect" l'entourage bienveillant ou
>> protecteur de celui-ci, ne peut en aucun cas relever de la l�gitimit� mais
>> de l'exception accidentelle, circonstancielle (et vice versa d'une femme sur
>> un homme, d'ailleurs) et dans la plupart des cas concerne par principe la
>> criminalit�, quelle que soit la singularit� ou les habitudes particuli�res
>> des individus en cause.
>> 
>> Dans le cas ou le saisissement par la violence rend victime, torture ou tue:
>> il ne saurait y avoir d'autre consid�ration que celle de la pathologie
>> habituelle de l'agresseur, ou sa volont� meurtri�re : sauf � le consid�rer
>> comme un imb�cile irresponsable de lui-m�me � a fortiori, un �tat
>> toxicologique de sa propre part ne pourrait davantage l'excuser, d�s lors
>> qu'il en serait rendu plus dangereux ni comme on l'a d�j� dit, dans un �tat
>> similaire de sa victime qui aurait rendue celle-ci plus faible encore. La
>> soci�t�, l'environnement des autres, se doit donc de le mettre hors menace.
>> 
>> Un meurtre dans de tels cadres serait-il pr�m�dit� ou accidentel voir s'il
>> �tait li� � des causes ext�rieures, resterait un meurtre pour l'essentiel du
>> sens de son fait, et quelle que soit le r�sultat de l'enqu�te : sauf si elle
>> menait � reconna�tre une cons�quence meurtri�re li�e � un �tat de l�gitime
>> d�fense, de fait ��or nous sommes loin de ce cas dans celui qui s'abat sur
>> les femmes dites battues, quel que soit leur milieu social.
>> 
>> Une simple gifle de "bonne gifle" � "petite gifle" d'autorit� � l'�gard d'un
>> enfant immature par d�finition n'est certainement pas de l'ordre de
>> l'�ducation, mais de l'�ducation prise au d�pourvu ; � l'�gard d'un autre
>> adulte sain de corps et d'esprit dans une situation conflictuelle normale
>> (j'entends que les causes du conflit soient ordinaires), c'est une violence
>> caract�rielle ou parano�aque contre le respect du corps et de la pens�e
>> autonomes de l'autre � et l'on sait bien, d'ailleurs, comme la violence
>> contre le corps (voir jusqu'� la mort du corps r�fractaire) est une arme des
>> souteneurs en cas de r�sistance de leur cheptel prostitu�, violences
>> physiques atroces, ou simplement anesth�siantes du genre addiction
>> toxicologique pour r�soudre l'insoumission.
>> 
>> Cette disposition de la soumission toxicologique d'un �tre par un autre
>> entretenant opportun�ment pour son pouvoir une addiction partenariale, se
>> retrouve dans maints rapports psychologiques pervers m�me familiaux ou
>> amicaux, qui ne rel�vent pas de la criminalit� apparente du passage �
>> l'acte.
>> 
>> 
>> Je veux dire enfin qu'une mode enfonc�e � coup de musique communicante
>> et Pavlovienne associant les paroles aux perceptions et au geste cod� de la
>> danse, quelque soit la musique des bo�tes et la connotation sexuelle ou
>> culturelle singuli�re concern�e, s'est substitu�e � l'�ducation via les
>> medias (d'ailleurs ces musiques faisant partie de tout l'environnement
>> urbain constituent des medias en elles-m�mes), par int�gration culturelle.
>> 
>> Par l�, je veux dire que le hip hop de la seconde �mergence (je ne parle pas
>> des Last Poets, bien s�r), et le Hard Rock, y compris l'exception de celui
>> qui porte plut�t l'"androgynie sacrifi�e du post-romantique, le mod�le
>> christique individu� fut il ant�-christ" (Surel), maintiennent le mod�le
>> domin�/dominant, sado/maso en survivance du mod�le machiste du sexe fort et
>> du sexe faible, et la dialectique du ma�tre et de l'esclave tels que les
>> mat�rialistes r�volutionnaires trouv�rent, � l'oppos� dialectique, fond� de
>> les combattre.
>> 
>> Ces musiques chant�es nous qui nous ont familiaris�s avec un retour du
>> machisme et de ses codes m�me dans les milieux androgynes, le machisme
>> serait-il parfois paternaliste ou patriarcal bienveillant (IAM, Akhenaton �
>> m�me si on les appr�cie par ailleurs) et non "niquant sa m�re" (encore que
>> le m�tisse Joey Starr n'aurait probablement pas r�chapp� judiciairement
>> d'une situation analogue � celle du chanteur white au nom franco-fran�ais de
>> Noir D�sir, duquel la voix semblait prescrire la bonne contestation
>> politique plut�t que la haine sociale).
>> 
>> Et notamment le gangsta rap west coast a mis � la mode jusque dans le rap
>> local la "bitch", non la pute telle une prostitu�e, mais la pute comme
>> "salope", "ma salope" c'est ma copine ; ainsi est devenue "My girl", "My
>> Sister" � et m�me "morphine" du rock�� du blues...
>> 
>> A travers "la salope", non seulement l'image de la s�duction mais celle de
>> l'amour devient celle de la faiblesse propre de l'homme, d'en pincer de
>> d�sir pour "quelque chose" qui sauf le d�sir (la pulsion �tant d�finie dans
>> le m�me jeu comme "mauvaise", simplement parce que l'intimit� avec une femme
>> perturbe la communaut� de la fratrie des copains, et donc ne vaut rien :
>> seule la fratrie valant). La femme autonome et d�termin�e y compris et
>> d'autant plus si elle maintient sa qu�te de jouissance sexuelle vers les
>> hommes, devient donc repr�sentativement une alt�rit� radicale p�riph�rique
>> de la communaut� qui se cl�ne et imite son propre signe d'un individu �
>> l'autre : l'ennemi de sa propre communaut� de m�me sexe, puisque transfuge
>> de celle-ci � la marge de celle des hommes, et donc ennemi plus encore de la
>> communaut� des hommes qu'elle menace de diff�rence, m�me pas d'entropie, et
>> donc de d�sunion des codes, "ennemi" de l'homme qu'elle fr�quente d�s lors
>> qu'il s'identifie � la communaut� des hommes, s'agirait-il de la communaut�
>> citoyenne des hommes dans son entier, dans les soci�t�s qui con�oivent la
>> citoyennet� en termes de communaut�s et notamment sexu�es.
>> 
>> En quoi consiste la misogynie dominante actuelle, qui s'est d�velopp�e
>> localement dans la mutation culturelle de la soci�t� r�publicaine � la
>> soci�t� n�o-lib�rale � l'image d'un mod�le communautariste li� � la
>> d�mocratie am�ricaine, gangs inclus (voir le dernier film de Scorcese).
>> 
>> Ajouter � cela la complaisance tendance sur la question de la soumission
>> dans le porno, porno dont on conna�t bien les liens �conomiques avec les
>> secteurs mafieux qui en n�gocient les mod�les rentables et cela aurait-il
>> l'air d'�tre de l'art, tel que tout l'art contemporain de la derni�re
>> d�cennie par exemple s'amusa � le jouer et � le cotoyer, comme toute une
>> intelligentsia, � la tra�ne d'un tissu social post-moderne qui s'y adonnait
>> "en priv�" de toutes fa�ons sans id�ologie transcendantale, au moins � le
>> "voir" sinon � le pratiquer (ce qui s'est g�n�ralis� � travers les pratiques
>> y compris �changistes) et franchement : entre celles qui l'ont cherch� et
>> celles qui l'on subi par amour... Pensez-vous qu'ici on ait fait le tour de
>> la question ?
>> 
>> Le probl�me est grave ; toute g�n�ralisation des comportements pervers
>> singuliers, s'ils peuvent �tre admis dans une raret� pragmatique devient
>> accablante dans sa g�n�ralisation, bien au-del� des personnes qu'elle
>> concerne directement...
>> 
>> Cette analyse pour autant se veut �clairante, sans �tre un appel � la
>> r�pression.
>> 
>> Louise D.
>> 
>> PS 
>> M�ditons aussi que Joey Starr doit probablement de ne pas avoir commis de
>> meurtre � attention, je veux dire en premier lieu "sans avoir voulu le
>> commettre", disons du meurtre m�me par accident � au fait qu'il ait �t�
>> l'objet d'un d�p�t de plainte en temps voulu par une de ses compagnes
>> victimes � il a m�me fait de la prison je crois, mais en tous cas pas pour
>> avoir tu� : ce qui est vital� pour lui aussi.
>> 
>> Et donc, la fille qui a d�pos� la plainte a bien fait non seulement pour
>> elle et pour les compagnes suivantes de ce monsieur, mais pour lui-m�me,
>> l'ayant mis face � la r�alit� de la r�gle � ne pas transgresser avant que
>> ses transgressions en ces domaines ne l'aient men� au pire de lui-m�me et de
>> s'en trouver d�finitivement exclus ��ou mort � la vie, biologiquement ou
>> socialement, lui-m�me.
>> 
>> De sorte que Joey Starr m�me odieux ne peut rester totalement antipathique,
>> et la fille qui l'a emp�ch� de commettre le pire s'est comport�e de fa�on
>> responsable.
>> 
>> On a toujours tort de se taire sur les violences ; � vouloir prot�ger les
>> �tres qui les exercent ou ceux qui les subissent : on les accable non d'un
>> destin mais de fatalit� et on la redouble pour les autres.
>> 
>> Il faut choisir le destin ou la fatalit� : ceci vaut non seulement pour les
>> violences mais pour tout �l�ment repr�sentatif y compris mat�riel de la vie
>> en soci�t� pour ceux qui pensent encore la libert� relative et la r�volution
>> de l'instant.
>> 
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