celui-ci je l'envoie qu'une fois ;-) Re: [nettime-fr] BDP2004

[Louise Desrenards <louise.desrenards@free.fr>]

Il faut arr�ter de monter en opportunisme par rapport � Agricola de Cologne
; tout cela ressemble de plus en plus � un combat entre bonne francophonie
qui ne me pla�t gu�re...

Je d�teste les situations de confr�rie... corbeaux sectes, march�s de viles
lachet�s ou frustrations en m�diocrit� o� tout le monde assembl� en
dafaillances fond sur le bouc �missaire �tant l'�tranger, qui qu'il soit et
serait-il le pire... et l� je parle d'une situation g�n�rale et sans
personne particuli�re, bien s�r. On se croirait en simulation th�atrale de
l'attude sur les gitans les p�d�s ou les malades dans l'Allemagne pr�-nazi
en attente de son clown repr�sentatif : et le clown de la sc�ne pour
l'instant du moins, si je comprends bien les protections affectueuses et
symathiques ou complices dont jouisent les clowns en partie masochistes,
imm�diatement ce ne pourrait �tre Agricola de Cologne "le sadique" !!!!

De quoi relire Masses et puissance : encore une fois, nous voici dans la
horde... La France pue de plus en plus en toutes sortes de lieux or
franchement je pense qu'il faudrait s'arr�ter dans l'indiscernement
artistique et culturel, car il devient un indicernement politique :  l� !

Tout cela d�gage une odeur naus�abonde r�sultant de la lie de l'opportunisme
branch� des ann�es 90 qui dressa en mousse l'art contemporain en ligne, au
moment de ses plus grandes ann�es de plagia et de vide ; c'�tait un jeu
ironique de miroir de flatterie d�risoire et donc int�ressant sur le plan
critique certes, mais � voir les pires odeurs qui en r�sultent strictement
et exclusivement aujourd'hui, par ex des retraits spectaculaires se bordant
� gauche ou � droite avant d'enfoncer son coup de poignard comme ceux
auxquels je viens d'assister et que je me garderai bien de contredire par
des preuves (m�me si j'en dispose dans mes bo�tes aux lettres), alors il n'y
aurait plus qu'� jeter l'�ponge pour changer de ring.

Tout le monde va se casser d'ici...

Il se trouve que cette BDP pose de vrais probl�mes entre ceux qui
l'abandonn�rent (la ville) et ceux qui la r�investirent sous la
bienveillance de leur entourage artistique (A.G.) : �'aurait pu �tre une
arme fantastique dans un cadre �thique de r�sistance... nous en sommes loin
;-)

Des gens comme Viola d�j� ne voudraient plus venir, comme bien d'autres...
et pourquoi � votre avis ? et si c'�tait notamment � cause de
l'environnement des artistes pensionnaires de l'administration qui
furent-ils excellents ne chercheraient m�me plus � se surpasser mais
simplement � entrer dans le code du dernier programme de financement et de
lui en rendre pour son seul argent et regard courtisan?

ce code de client�le politique ds ann�es r�volues qui apr�s avoir pris tout
le fric aux plus diff�rents sous l'oeil bienveillant de sa propre marge
qu'il l�sait, voit sa propre conformit� se rar�fier et diminuer faute de
gisement de ressources... et sauf int�gration du pouvoir par contrat non par
l�gitimit� partisanne (je pr�f�re encore l'arrivisme des militants
solidaires � celui des contractuels d'aventure) ni par concours (je dis bien
qu'il s'agit l� du m�me terme que celui utilis� pour les tueurs � gage: ici
les tueurs de culture) du pouvoir dans le ressaisissement de la culture par
le pouvoir et les plans-projet du pouvoir, il semblerait que les issues des
dossiers devinssent de plus en plus probl�matiques. Si j'ai quadrupl� le mot
c'est volontairement. Que chacun s'�difie du sens que 4 apparitions qui ne
pourraient encore en �tre cinq, ni m�me totale,  mais ne pouvont tarder �
s'annoncer comme telles,  pourait signifier d'implicite : sinon la guerre de
la pens�e contre le pouvoir et sans �pargne de la position de la alliances?

Et si l'on ne peut partir, alors bonjour la transcendance !
 
C'est vrai qu'Alexandre fut peut-�tre courageux et demeure path�tique mais
il est d'autant plus virulent en ce qu'il n'est plus dans la premi�re
strat�gie du rachat du sigle Biennale, et qu'il se sert de ce d�calage pour
manipuler ses int�r�ts ou viles illusions en compromettant des personnes,
peut-�tre m�me ses propres amis sans que ceux-ci le sachent, contre d'autres
personnes : alors il n'est pas � plaindre.


Alexandre h�las pour lui n'est pas une r�incarnation de Duchamp inventant
l'architecte r�colutionnaire Lequeu en constituant de fausses archives
d�pos�es � la Biblioth�que nationale... il ne faisait du mal � personne
sinon aux acad�mies... loin de l� : notre ami ou ex ami d'aujourd'hui, il
cherche � constituer sa propre accad�mie !

Ici il y a du pouvoir en jeu. Ou il est seul et il est fou ou des int�rets
sont derri�re lui et ce n'en est que plus inqui�tant d'ignorer lesquels.

Il est vraiment et commercialement le propri�taire du sigle Biennale de
Paris � e td'ailleus est-ce toujours vrai ? Ce n'est pas un mot ni un
concept qu'il a invent� lui-m�me ; c'est un concept qui joue le peuple dans
la ville, qui d�robe la ville � son citoyen, sauf � le lui rendre !!! Deux
fa�ons : le revendre � la ville de Paris, ou faire que la BDP soit plus
belle plus int�resante et passionnante que jamais elle aurait pu l'�tre
entre les mains conformistes de la ville, une Biennale libre qui joue dans
la cour transgenre de l'xposition et de l'installation ! Le virtuel, oui
mais pas seulement : le virtuel aux topologies mat�rielles asynchrones dans
ses interconnexions... voil� qui me passionnait ! or pas du tout il s'agit
de r�cup�rer de l'opinion vers des partis ? !!!! � de gauche comme de droite
si on compte le retour des stals ! oU alors qui est koi ? quand il dit
Alexandre, celui qui ne peut conna�te e qui se passe dans la Biennale je ne
peux en parler avec lui mais il rigole l�? ON appelle pas l'assembl�e de
des artistes � cautionner une entreprise prori�taire qui n'affiche pas
clairemtn ce qu'elle est !

C �a qe j'ai cru, moi ! Or transgenre : nenni ! que plagia d'administration
et d'acad�mie ubuesque sans jamais en voir les membres ! bon sang ce n'est
pas l'autorit� solitaire qui me fait peur, j'en suis, mais le pouvoir r�ais�
de la grande gidouile li�e � d'autres lobbies annonc�s ou instrument�s en
complot... c pas mon truc.

Il se comporte toujours en complot et cela serait-ce sans objet l'�difierait
alors en victime survivant sur le charnier symbolique de ses propres
destructions... lui pourtant si gentil doux et sympathique. Qui veut jouer
avec lui � �a sinon les d�sesp�r�s ou ceux qu n'ont rien � risquer parce
qu'ils sont parvenus si haut dan sleur proes int�r�ts...  ?

Entre les mystifications ou les taxes d'un Boyer qui constituaient un
v�ritable protocole artistique critique et le grand fantasme de magouille
universel de la BDP, il y a quand m�me une diff�rence c'est la consistance
ou la non consistance d'oeuvre. Au-del� de l'oeuvre en effet n'est plus du
tout la question esth�tique qui �difie son alt�rit� dialectique, mais
strictement la question �thique sans laquelle je dirais... je dirais
simplement l'exemple de Jung parlant de l'hallucination et de la vision :
"il y a peu entre la vision et l'hallucination" ici : "entre la
mystification et l'escroquerie"

Et je ne dis pas remarquez bien: "entre la simulation et la r�v�lation de
l'�v�nement", puisque l'�v�nement de la Biennale a pr�cis�ment lieu en tout
ceci et en tout ce que sa simultion acad�mique r�v�le ! dans tout ce qui se
passe imm�diatement : c'est dire le peu d'int�r�t qui en r�sultera ensuite,
que d'autres choses aient ou non lieu sinon de fa�on "croupionne"�  ce qui
peut certes �tre polisson pour peu qu'il en rest�t trois plumes pour les
amateurs.

Agricola de Cologne je ne le connais ersonnellement pas plus que de l'avoir
rencontr� chez Alexandre et raccompagn� en voiture � son hotel, � la demande
d'Alexandre, comme il n'y avait plus de m�tro... je vous assure que c'est
lui qui a pay� son train et son hotel et pas Alexandre ! Alexandre se
serait-il donn� le mal de lui trouver une chambre... mais n'est-ce pas la
moindre des choses non? quand on se dit "directeur de la Biennale libre au
formes d'art avanc�es" on se retrouve dans toutes les fonctions... on n'est
pas un PDG ne berline � verres fum�s.

Agricola je n'ai jamais travvaill� avec lui ni jamais �t� expos�e chez lui
ni encore escompt� de le faire sinon je l'aurais d�j� fait d�s sa rupture
avec Alexandre : Je suis t�moin de ce qui lui est arriv� � Paris puisque
j'en fus une marionnette � la p�riph�rie, et je sais que tout est vrai de ce
que moi-m�me ai pu en constater !

Pour le reste je ne le connais pas assez pour le juger et de toutes fa�ons
je critique mais ne juge jamais sauf pour d�cider si j'�carte d�finitivement
quelqu'un de ma vie ou non : simplemetn parce qu'au-del�s jene le
supporterai plus pour ma survie. Mais je sais bien que des gens int�ressants
ou charmants pour d'autres pouraient m'�tre insupportables et m�me si jeles
combats �prement les sentant me menacer, par contre une fois qui'ls ne sont
plus l� je n'en ai cure.

Avec moi Agricola de Cologne a �t� impeccable et respectueux: et point.

Pour le reste je n'ai plus rien � dire sur cette question ni m�me qu'elle
n'est plus large et grave qu'il n'y para�t �tant pr�dictible de sinistres
disconvenues g�n�rles de l'environnement, en quoi Alexandre n'y serait pour
rien sinon lui-m�me en �tat d'influence croyant influencer : dans le m�me
vent.

A.G.


 
 
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