Louise Desrenards on Mon, 2 Aug 2004 09:45:41 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] OK/ Appel contre Indymedia Michigan / pas de trève de l'information à propos des italiens pendant l'été


Appel contre Indymedia Michigan |
Pas de trève de l'information à propos des Italiens pendant l'été
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1.    Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est à l'acte le fascisme

2.    Intrications dangereuses de deux Etats Européens
      suivi d'un dossier sur l'extrême droite (Monde diplomatique)

3.    REFUGE POLITIQUE A PROPOS DES MALGACHES

4.    Note : A propos des Brigades rouges et le retournement de la gauche

5.    CONTRE LA FASCISATION


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1.    Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est à l'acte le fascisme


... et qui auraient encore des doutes sur la source de l'acharnement contre
Battisti, voici quelque chose d'aussi édifiant qu'inquiétant à double titre
: quant au réseau, et quant à l'infiltration de indymedia Michigan - ne
serait-ce que par absence de reonnaissance, d'information, éditoriale :

####-----> S'EDIFIER DE LA PUISSANCE DES RESEAUX FASCISTES transitant par
ceux des services secrets entre l'Europe et les Etats-Unis aujourd'hui,
voici, dans un site Suisse informant du concept actuel de "terrorisme"
(trouvé en navigant) la découverte d'une nouvelle édifiante sur un groupe
actif dans le Michigan : groupe "patriotique" rapproché du KKK...

http://www.terrorwatch.ch/fr/terrorism.php

Or, le Michigan est la région où une affiche italienne fasciste, dont la
facture est absolument typique pour être identifiée, les couleurs en plus -
revoir les affiches antisémites et contre la résistance dans la France de la
collaboration et l'Allemagne nazi - a été publiée dans le site indymedia
local.

Cette affiche y a été postée après l'annonce d'une communication générale
sur Battisti dans les sites d'indymedia aux Etats-Unis ; par conséquent
l'informateur, probablement un Italien - ou un relai français - se
trouverait inscrit à la liste cesarelibre mais comment savoir qui ? Comme je
visitai ensuite tous le sites qui avaient été annoncés, pour reonforcer d'un
message transitif celui qui fondait l'annonce, j'ai eu la surprise de
constater uniquemetn dans indymedia michigan la présence de cette affiche ;
immédiatement j'ai protesté, mais en r&éprimant ma colère et en essaynt
d'appporter des explications pour ceux qui me suivraient mais n'en sachant
rien.

J'ai d'abord constaté suivant l'heure de ma protestation publiée en
"réponse", que ces deux posts avaient été retirés ; puis, ces jours-ci, j'ai
constaté que tout avait été réinstallé dans le bon ordre... e

Est-ce à dire qu'il y aurait des complicités au niveau des gestionnaires
techniques ou éditoriaux de ce site ? Il faut le communiquer partout, c'est
un scandale absolu de savoir visiblement la présence des flics et des
réseaux activistes d'extrême droite dans un site Indymedia...  ou aller y
protester de toute urgence pour dénoncer cette complicité et de toutes
façons, chercher le nom du responsable éditorial et le prévenir : alliance,
manque de responsabilité, ou aveuglement ?

T O   P R O T E S T - même en français :
http://michiganimc.org/newswire/display_any/4883
http://michiganimc.org (pour y accéder indirectement, on tape simplement
Battisti dans la fenêtre du moteur de recherche qui se trouve dans la frame
à droite, puis vous cliquez la rubrique postée par "proud").



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2.    Intrications dangereuses et révélatrices
      de deux Etats Européens en 2004
      Suivi d'un dossier sur l'extrême droite (Monde diplomatique)


On se souvient des remarques scandaleuses à nos yeux, ce printemps, venant
des italiens parlementaires messieurs d'Alema et Volante à propos de
l'affaire Battisti, rapportées en même temps que celles des repentis
également consultés à l'occasion - redire comme ces délateurs sont peu
crédibles s'agissant des anciens accusés pour les crimes qu'ils ont
attribués à Cesare Battisti - dans un article de Libération tendancieux de
la part d'un "envoyé spécial à Rome"...

Depuis, on a appris à quel point il était légitime de s'en révolter
puisqu'en 1998, à l'occasion des rencontres de l'Internationale socialiste,
ce fut monsieur d'Alema lui-même, ex communiste alors premier ministre de
l'Italie, qui donna son accord au gouvernement Jospin, par militant
missionné, pour extraire les noms des réfugiés italiens des fichiers de
Schengen à Strasbourg ; ce qui fut fait avec l'assentiment du Président
Chirac (convaincu de son côté par une personnalité internationale de la
culture).

Il semblerait, selon amnistia http://www.amnistia.net , que ce soit Roberto
Castelli de la ligue du Nord et actuel ministre de l'intérieur, qui soit
personnellement actif pour le rapatriement des réfugiés ; remettant une
liste de quinze noms l'an passé, et jusqu'à intervenir dans les dossiers du
parquet français, il aurait demandé au ci-ministre de la justice d'en
choisir 4 parmi les 15, un peu comme le gouvernement de la collaboration
français arrêtait les otages pour satisfaire la demande des nazis, sans
laisser d'autre choix (mais la collaboration est toujours responsable).

Soudain, ces jours-ci, on apprend que le Figaro viendrait d'annoncer une
effroyable nouvelle (communication du 25 juillet par la liste cesarelibre
http://listes.samizdat.net/wws/arc/cesarelibre-infos/ ) pour noyer le
poisson ou enfoncer le clou des réfugiés italiens (mais des réfugiés
italiens il en restera encore plus d'une centaine, espérons-le) :
finalement, ce ne seraient pas 1 - Battisti - puis 3 autres - déjà annoncés
parmi lesquels Roberta -, réfugiés Italiens qui devraient être extradés à
court terme, mais les quinze ensemble dès la rentrée, selon le journal du
marchand d'armes intéressé par des marchés financiers et son commerce en
Italie et qui, annonçant cette bonne surprise, aurait devancé une fois de
plus les déclarations du gouvernement.

Ce qui est décidément manifeste dans la question médiatique des réfugiés
italiens, c'est comment l'intention déclarée du Président Chirac lui-même se
trouve toujours anticipée par les déclarations de ses partenaires ou alliés,
y compris son ministre de la justice notoirement zélé... Pour exemple du
volontarisme exhibitionniste toujours légitime de ce dernier, on apprend
d'autre part qu'il agirait personnellement et directement dans le cadre
d'une étrange affaire de meurtre d'un haut dignitaire de la justice de
Montpellier qui transita par Toulouse - siège de l'affaire Alègre - :
"l'affaire Roche"
http://www.google.fr/search?q=l%27affaire+roche&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=

Décidément, après avoir entendu la position de Jacques Chirac sur les
réfugiés lorsqu'au micro de RFI depuis Madagascar, il parla de nos
traditions à propos des hauts dignitaires de l'ancien gouvernement malagache
(voir en fin de ce message), on pourrait arriver à se demander si la cerise
sur le gâteau ne serait pas une sombre affaire de chantage du gouvernement
italien forçant le gouvernement français : menace d'affaires connues des
forces occultes au pouvoir de l'Italie ? chantage aux affaires ? chantage au
terrorisme dont on sait passée maître autrefois des factions italiennes au
pouvoir actuel ?

Quand on voit les rumeurs de menaces d'attentats d'Al Qaeda nous revenir de
l'autre côté des Alpes comme en février elles nous arrivaient de l'autre
côté des Pyrennées on peut se poser des questions.

L.D.

Et pour mieux nous édifier de l'Italie actuelle dontles masques ne sont plus
visibles, et en quoi nous pourrions nous laisser influencer fatalement pour
notre avenir, voici un papier prédictif que j'ai trouvé dans Le monde
diplomatique de mai 1998 :

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dossier : « Les terroirs de l'extrême droite »
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/05/RAFFONE/10464

En Italie, les postfascistes ont fait leur mue


Par Paolo Raffone
Avocat et expert en relations internationales, ancien fonctionnaire des
Nations Unies.


IL y a cinquante ans, l'Assemblée constituante approuvait la Constitution de
la République italienne. Etaient représentés les groupes politiques
antifascistes et ceux, actifs dans la Résistance, qui composaient l'« arc
constitutionnel ». La République naissait comme antifasciste et
antimonarchique.

Deux facteurs au moins ont rendu difficile le développement d'une droite
moderne : le fascisme, qui a détruit la droite libérale et démocratique ; et
les décisions prises par les Alliés à Yalta, qui ont divisé l'Italie entre
les partis centristes philo-américains emmenés par la Démocratie chrétienne
(DC), d'une part, et par le Parti communiste italien (PCI), d'autre part.

Si bien que, à l'exception du Mouvement social italien (MSI), inintégrable
du fait de ses liens directs avec le parti fasciste dissous, la droite ne
pouvait pas avoir de racines historiques comparables à celles des autres
partis conservateurs européens. Elle se transforma donc en « droite
catholique » à l'intérieur de la DC - en France, l'action politique du
général de Gaulle avait permis le ralliement de la droite autour d'un
programme politique républicain d'inspiration nationale et libérale.

En Italie, la « vraie » droite s'incarna dans le MSI néofasciste, dirigé de
1969 à 1987 par Giorgio Almirante. Le parti rassemblait de grands noms du
fascisme, de Mirko Tremaglia à Pino Rauti - tous deux très actifs durant la
République de Salo (1). Ses groupes de jeunes comptaient nombre de crânes
rasés et de chemises noires aux antécédents judiciaires fournis. C'est
pourquoi la droite a été la grande absente du développement démocratique
national - d'où le déséquilibre institutionnel d'un pays privé d'alternance
pendant cinquante ans.

Avec le déclin, puis l'écroulement de la DC (1984-1992), l'électorat a pu
retrouver une certaine autonomie. Une partie de l'électorat
démocrate-chrétien conservateur du Nord s'est alors reconnue dans la Ligue
du Nord et son programme néolibéral, anti-étatiste et indirectement raciste.

En 1993 et 1994, cinq nouvelles entités ont vu le jour. L'Alliance nationale
(AN) naît en 1994 à l'initiative de M. Gianfranco Fini : formation de la
nouvelle droite postfasciste, elle récupère le gros du MSI, tandis que les
« orthodoxes » créent un petit parti d'extrême droite, le MSI-Flamme
nationale.

A la même époque, M. Silvio Berlusconi fonde Forza Italia, un parti
conservateur de masse, d'inspiration néolibérale, rassemblant des secteurs
importants du Parti socialiste italien (PSI) et de nombreux groupes de la
DC. Simultanément, au terme de batailles internes entre les dirigeants de ce
qui restait de la DC, trois partis catholiques apparaissent : le Centre
chrétien démocrate (CCD) ; les Chrétiens démocrates unis (CDU), qui se
situent dans ce centre-droit emmené par Forza Italia ; et le Parti populaire
italien (PPI) dans la mouvance du centre-gauche, incarné par le Parti de la
gauche démocratique (PDS, ex-PCI).


« Devenir un grand parti libéral de masse » :

DANS ce scénario complexe, la principale nouveauté, c'est la transformation
du MSI en Alliance nationale, autrement dit la légitimation de la droite d'
origine fasciste. Voulue par le chef du MSI et soutenue par celui de Forza
Italia, la création d'AN fut décidée alors même que le MSI venait d'
enregistrer un grand succès aux élections locales de 1993, avec les
candidatures de M. Fini comme maire de Rome et de Mme Alessandra Mussolini,
la nièce du Duce, à Naples. C'est que, pour M. Fini comme pour M.
Berlusconi, le MSI ne pouvait pas jouer un rôle acceptable à l'échelle
nationale, et qu'en conséquence sa mutation était inévitable.

Tandis que M. Berlusconi s'efforçait de réunir une droite composite dans un
cartel électoral baptisé Pôle de la liberté, M. Fini rendait public le
programme de l'Alliance nationale et se rendait aux fosses Ardéatines - où
335 Italiens (en majorité juifs) furent assassinés le 24 mars 1944 par les
Allemands - pour rendre hommage aux victimes. A cette occasion, il devait
déclarer : « Nul ne peut nous demander de renier le passé - pour ne pas
rompre une continuité enracinée à la base du parti - au moment même où nous
disons clairement que nous ne voulons pas restaurer le fascisme. Nous aussi,
comme tous les Italiens, nous sommes postfascistes. Pas néofascistes. » Et,
en 1994, M. Fini devait affirmer au Parlement : « L'antifascisme a été un
moment essentiel pour le retour de l'Italie aux valeurs de la démocratie. »

Le même Gianfranco Fini répète que, « par rapport au MSI, l'AN ne constitue
pas seulement une évolution de la droite, mais une nouvelle identité, fondée
sur la condamnation sans équivoque de toute forme de totalitarisme, y
compris la période fasciste ». « Le nouveau parti, dit-il, ne représente pas
un nouveau visage du MSI : c'est autre chose. D'ailleurs, l'AN recueille
trois fois plus de voix. La sincérité du tournant de Fiuggi [où s'est
déroulé, en 1995, le Congrès de fondation de l'AN] a été confirmée par le
refus, lors des élections de 1996, de tout apparentement électoral avec l'
extrême droite [le MSI- Flamme nationale]. Avec ce choix cohérent, nous
avons perdu 400 000 à 500 000 voix qui furent déterminantes pour la défaite
du centre-droit. Mais, par-dessus tout, ces suffrages furent décisifs pour
définir clairement les frontières et le caractère de la nouvelle droite
italienne. Nous avons payé un prix très élevé, nous avons permis à L'Olivier
[la coalition de centre-gauche emmenée par le PDS] de vaincre ; mais, pour l
'Alliance nationale, ce fut le choix de la crédibilité  (2) . »

Même dans la réforme institutionnelle lancée en 1997 avec la Commission
parlementaire bicamérale présidée par M. Massimo D'Alema, le secrétaire du
PDS, l'Alliance nationale a réussi à conquérir une position de premier plan.
M. Fini a pu « défasciser » son parti et le réinsérer dans le cadre des
partis politiques démocratiques de l'Italie contemporaine, jusqu'à faire
partie de l'« arc constitutionnel ». Autant d'acquis significatifs si l'on
se remémore que la droite nationale et libérale avait disparu en 1925 avec l
'avènement du fascisme...

De nouveaux signes de cette évolution se sont manifestés lors de la
conférence programmatique de l'AN, à Vérone, fin février-début mars 1998.
« Les mots d'ordre de l'AN, écrit le mensuel italien Liberal, ont été clairs
: elle n'est pas libérale au sens strict, mais démocratique, nationale,
sociale, elle a compris que la société italienne a besoin d'une forte
thérapie modernisatrice et s'est rendu compte que les lois les plus
raisonnables, quand un pays doit se rénover, sont celles du marché  (3) . »
Ici, la rupture avec le passé est nette : autrefois la droite italienne
défendait le protectionnisme et le corporatisme, désormais elle apprécie la
monnaie unique et la mondialisation.

« Devenir le grand parti libéral de masse qui n'a jamais existé en Italie »
: tel est l'objectif que vient d'assigner à son parti, à Vérone, le chef de
l'AN (4). Bref, le modèle Fini est plus proche du gaullisme ou du
conservatisme anglo-saxon et toujours plus étranger aux mouvements
extrémistes et racistes de MM. Jean-Marie Le Pen et Jörg Haider.
La légitimation progressive de M. Fini à l'échelle nationale s'est confirmée
au lendemain des élections, qui ont vu la victoire du centre-gauche en 1996.
Dans son discours inaugural, le nouveau président de la Chambre des députés,
M. Luciano Volante (PDS), a proposé de dépasser la fracture ouverte en
Italie par « les garçons de la République de Salo » : une invitation
implicite - à laquelle M. Fini répondit aussitôt - à dialoguer en fonction
du futur sans pour autant dissimuler le passé. La mémoire de l'histoire et
son inacceptable vérité ont été l'élément moteur de la transformation de la
droite italienne.


Nostalgies militantes

M. GIANFRANCO FINI n'en reste pas moins confronté à la question du
renouvellement de la direction du parti. A quelques rares exceptions,
celle-ci est toujours composée de dirigeants issus du MSI, imprégnés d'une
idéologie protestataire radicale et dont le passé militant est souvent
trouble. De cette recherche d'hommes et de femmes nouveaux et décents
témoigne le fait qu'en quelques mois les principaux cadres du parti ont été
changés par trois fois. En fait, le fossé reste profond entre le dirigeant
de l'AN, légitimé par toutes les forces politiques, et la base. Nombre de
militants de l'AN ont du mal à oublier la chemise noire, le salut fasciste
et la vente des livres de Mussolini, désormais formellement prohibés...

Sous la direction de M. Massimo D'Alema, le Parti démocratique de la gauche
s'est lancé, après la dissolution du PCI en 1991, dans un projet de
construction de la « nouvelle gauche (5) ». Comme par effet miroir, M.
Gianfranco Fini propose à l'Alliance nationale de bâtir la « nouvelle
droite ». C'est une tâche de longue durée, mais que le parti issu du
mouvement fasciste pourrait mener à bien. Il y a quelques mois, un sondage
(6) promettait, en cas d'élection présidentielle au suffrage universel, 28 %
des voix à M. Gianfranco Fini, plus que M. Silvio Berlusconi (27 %) et que
M. Massimo D'Alema (17 %)...

Paolo Raffone.

(1) Renversé et emprisonné le 25 juillet 1943, Benito Mussolini est libéré
par un commando dirigé par Otto Skorzeny. Après une rencontre avec le
chancelier Hitler, il rentre en Italie du Nord, où il proclame la création
de la République sociale italienne, avec pour capitale la ville lombarde de
Salo et pour véritable maître la Wehrmacht.
(2) On trouvera le texte intégral dans L'Italie en marche, op. cit. Lors des
élections à l'Assemblée nationale, le 21 avril 1996, l'Alliance nationale a
recueilli 15,7 % des suffrages exprimés, contre 0,9 % pour le MSI-Flamme
nationale.
(3) Liberal, Rome, mars 1998.
(4) Cité par Le Figaro, 3 mars 1998.
(5) Voir « Quand la gauche italienne perd son âme », Le Monde diplomatique,
mars 1997.
(6) Voir Le Point, 2 août 1997.



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3.    REFUGE POLITIQUE A PROPOS DES MALGACHES


En matière de discrétion et dans le respect des traditions françaises du
refuge politique, nous pourrions nous réjouir si Monsieur Chirac ne
paraissait faire deux poids et deux mesures entre les réfugiés dignitaires
et les réfugiés citoyens : qui connaissait Cesare Battisti en France, sinon
pour son oeuvre littéraire biocritique ou son voisinnage de quartier, avant
février 2004 ?


DISCRETION ET DISCRETION dernière semaine de juillet 2004

Exilés Malgaches en France (pour mémoire)
http://fr.allafrica.com/stories/200407280433.html
La question des exilés politiques malgaches en France a également été
soulevée. Selon le Président Chirac, cette question n'a pas du tout été
évoquée au cours de la rencontre entre les deux Chefs d'Etat. « Les
personnalités politiques en France sont naturellement soumises à la
tradition et la loi française qui supposent le plus parfait respect,
c'est-à-dire la plus parfaite discrétion. Cette discrétion, est, nous
semble-t-il, respectée. Dans tous les cas, nous n'avons pas eu de plainte de
ce coté-là. Il est évident que si elles n'étaient pas respectées et
conformément à la tradition démocratique et la loi française, la France en
tirerait toutes les conséquences, elle ne peut pas accepter d'avoir sur son
territoire des gens qui militent d'une façon ou d'une autre contre un pays
avec lequel la France entretient par ailleurs des relations fraternelles » a
expliqué Jacques Chirac à ce sujet. Voilà donc qui est clair pour le cas de
l'ancien Président et de ses anciens collaborateurs en France, dont la
situation ne manque jamais d'être soulevée à Madagascar, dès qu'il y a une
personnalité française qui passe (...)



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4.   Note : A propos des Brigades rouges et le retournement de la gauche


évoqués au moemnt de l'arrestation de Alvaro Loiacono en France
http://www.amnistia.net/news/articles/brarret/brarret.htm

Suite à la décision historique de Berlinger que Gladio ne nourisse une
solution italienne à la Chilienne
(mais la solution Italienne de Gladio ne fut peut-être rien d'autre que
d'avoir manipulé la mort d'Aldo Moro pour empêcher l'alliance d'une partie
de la démocratie chrétienne avec les communistes et de permettre à l'extrême
droite d'accéder ensuite au pouvoir ?)

Sur le changement d'Alema
http://www.amnistia.net/news/articles/itaregio/itaregio.htm

Sur les Brigades rouges, sigle très utilisé par des services secrets depuis
la fin de cette organisation - notemment à propos  d'attentats sporadiques
récents (le dernier en 1999, histoire de contrer la perspective de
l'amnistie) toujours dans le site Suisse où se trouve l'info sur le Michigan
:
http://www.terrorwatch.ch/fr/rb.php
Il est à dire que les 171 homicides au nom de l'extrême gauche Italienne qui
y sont mentionnés fait face au plus que millier de morts des attentats et de
la police dans les manifestations y compris l'assassinat de syndicalistes à
leur domicile durant cette guerre civile rampante des années de plomb.



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5.    CONTRE LA FASCISATION


    Ne pensons pas que nos soyons nous-mêmes loin de tout cela dans
la France hors de la cohabitation aujourd'hui, bien au contraire ;
on suit l'évolution dans des sites comme ceux du mouvement qui se dit
"libertarien" - comme les libertaires du Michigan seraient loin de
l'anarchisme peut-être ? - la même facture graphique de la statue de la
liberté que celle du logo du parti républicain de Bush (devenu actuellement
l'émergence institutionnelle de l'extrême droite activiste aux Etats-Unis).
Je dis ça, juste pour poser des questions...

Jamais on n'a fait fuir le fascisme en voulant nuancer contre...

SE MOBILISER MASSIVEMENT A LA RENTREE CONTRE LES EXTRADITIONS REVIENDRA A
NOUS MOBILISER CONTRE L'AVANCEE FASCISTE POUSSEE PAR L'INGERENCE
DES SERVICES SECRETS QUI S'IMMISCENT INDIRECTEMENT PAR L'EFFET
DE RESEAU ET DIRECTEMENT PAR L'EFFET DES PRESSIONS DANS TOUTES LES AFFAIRES
DE L'ETAT AU NOM DE LA SECURITE ET DE LA GESTION.

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posté par Orphée dans
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ce dimanche


 
 
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