Re: [nettime-fr] Action collective de réprobation

[Yann Le Guennec <y@x-arn.org>]

Bonjour,

> S'il est à présent déclaré que Pierre Bongiovanni n'a pas été vraiment
> directeur du CICV, cela signifie donc que nous ne sommes pas vraiment
> vidéastes ou cinéastes, compositeurs, ingénieurs, monteurs... S'il est dit
> qu'il n'a pas vraiment travaillé, c'est alors que nos ¦uvres ne sont pas
> vraiment des ¦uvres. Et nous-mêmes, ne comptant pas davantage devant les
> liquidateurs et les juges que devant les inspecteurs de la culture, il
> paraîtrait donc que nous ne valons rien.

Il y a un truc dans ce raisonnement que je ne comprends pas. En quoi la 
subordination d'un directeur (ou d'un salarié quelconque) à une structure 
a-t-elle un rapport avec la qualification d'oeuvre pour un artefact produit 
par d'autres individus avec l'appui de cette structure ou non ? Inversement, 
pour qualifier un artefact d'oeuvre de l'esprit originale, ouvrant droit par 
exemple à retribution de droits d'auteurs, il me semble qu'il ne faut pas 
qu'il y ait de relation de subordination entre le ou les auteurs et un 
éventuel commanditaire (qui pourrait être ici le CICV). Subordonner, comme 
dans le raisonnement ci-dessus, la nature d'oeuvre d'une chose à un lien de 
subordination d'une personne à une structure qui emploie, personne qui n'est 
par ailleurs pas auteur de cette chose, n'a à mon avis pas beaucoup de sens 
dans le contexte actuel. Merci d'éclairer ma lanterne.


Cordialement,
Yann Le Guennec


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