Louise Desrenards on Sun, 4 Mar 2007 15:12:50 +0100 (CET)


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[nettime-fr] Des conférences sur Second Life - et à propos des objets numériques


Perso je pense que l'intérêt de second life est non seulement abusif mais
dangereux pour les libertés délocalisées de penser. Quand on habite en
ville, la ville est un espace publique qui appartient à tout le monde, et si
on loue son appartement, on connaît le propriétaire, si on squatte on ne
peut davantage l'ignorer ;-)...

Je ne sais pas ce que c'est que "second life", au moins MySpace on le sait,
Mais puisqu'il y a une gentillesse à persister à m'envoyer ce qui suit
d'abord en hachetemeule et ensuite en ascii, pour me demander de l'envoyer
en forward, je me dis qu'il y a sans doute une bonne intention derrière...

Tout le contrôle des idées et des flux tant commerciaux que policiers et
militaires est derrière Second life, avec des machines spéciales pour
analyser ce grand "bordel", le même genre de machines que les ingénieurs
réseaux utilisent pour décrypter les relations entre les "temp" et les
"log", qui est un faux espace public virtuel mais un vrai mega espace de
mesure et de contrôle des flux : y faire ce genre de chose, je suis
radicalement contre. S'il reste une pensée à sauver, ce n'est certainemetn
pas dans cet espace là !

Je suis radicalement contre aller dans Second Life et sauf de nouvelles
informations, je n'y ficherai pas les pieds.

Je comprends bien que l'hémicycle soit un des plus vastes du monde offert
aux tribunes de l'hypermedia "interactif", tout de même, est-ce une raison
de déployer le papier tue-mouche pour "empéguer" le monde ?

je n'arrive pas à m'y faire. Pardon Yann, mais je ne pouvais pas renvoyer
votre email, même amicalement, sans le dire.

Je pense que tout cela désigne de plus en plus le retour à la vraie vie.

 Quelque chose d'interférent entre l'hypermedia et la vie autrement que par
le déploiement de la simulation virtuelle (qui néanmoins ne cessera pas de
se développer et de se perfectionner de toutes façons, car c'est la pulsion
la plus évidente des peuples en voie de déculturation, qu'en rester au stade
adolescent de l'imitation, sous sa forme globalisée par des adultes avec les
ressources du pouvoir)...

peut-être autrement, cet autre société que Rheingoldd a pressentie et
prédite émerger du net tout à fait autrement que le déploiement des grands
espaces d'emprisonnement et en dépit de leur développement, sans perdre pied
par rapport au virtuel - sans s'exclure de, mais relativiser, internet :
http://en.wikipedia.org/wiki/Howard_Rheingold

L.

De Yann Leroux :

++++

Ce que l'on a appelé un temps les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication a vieilli et font l'objet d'un
usage à la fois régulier. Il y a moins de vingt ans que le web est né à
l'appel de Tim Bernays Lee, et déjà une grande partie de l'économie de
nos entreprises en dépend, nos états y ont implanté leurs services et
nous y trouvons des informations et des sources de plaisirs. Le réseau
accompagne une grande partie de nos activités, que nous en soyons
conscient ou pas et cela est devenu banal à un point que nous pouvons
ajouter l'enveloppe numérique aux enveloppes sonore, visuelle, tactile,
olfactive et auditive.

Il a connu une croissance qu¹aucun réseau n¹a connu avant lui, que ce
soit du point de vue de la rapidité de sa propagation, de la croissance
du nombre d¹utilisateurs ou de la quantité d¹objets transportés. Conçu à
l¹origine pour que des machines communiquent, il a été détourné de son
usage par les utilisateurs qui en ont fait un lieu de sociabilité.
Depuis, se fabriquent dans ce lieu des construit des usages, des façons
d¹être à soi-même et aux autres. Le réseau met en lien, partout,
n¹importe quant, n¹importe quoi, quelque soit le point du réseau ou l¹on
se trouve.
De ces mondes qui se construisent sous nos yeux, nous avons à comprendre
les logiques, les enjeux, les impasses et les promesses. Nous avons à le
faire pour au moins deux raisons : la première est que maintenir encore
à l'écart de nos réflexions un domaine qui donne à voir les
transformations de notre société ou les anticipent serait une erreur ;
d'autre part parce que nous avons à envisager et discuter les
applications cliniques qui peuvent être faites sur le réseau, notamment
sur Second Life.

Psyapsy.org organise sur Second Life une série de conférences ayant pour
objet les mondes numériques.
La première d'entre elle se tiendra le 21 Mars 2007 à 21 heures.

++et à propos des objets numériques






 
 
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