[Nettime-fr] La guerre de Syrie -- deux fois otage

[Louise Desrenards <louise.desrenards@free.fr>]

Pas en mon nom. Contre la guerre

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La guerre de Syrie aurait-elle lieu  (26 septembre 2014)
Aliette G. Certhoux

http://www.larevuedesressources.org/la-guerre-de-syrie-aurait-elle-lieu,2755.html

PrÃsentation (extrait)

(...) Pour en revenir aux franÃais, en fait je nâai pas compris ce
quâentendait le PrÃsident par  franÃais  dans sa dÃclaration
new-yorkaise. FranÃais, câest-Ã-dire otage (sans ranÃon) ? Ãtre
franÃais aujourdâhui ce nâest donc que Ãa â vivre ou mourir pour ou
par les choix du PrÃsident ? Nous sommes rÃductibles au PrÃsident
rÃducteur, puisque nous nâavons pas Ãtà consultÃs pour lâautoriser Ã
faire la guerre en notre nom, tandis quâil nous en fait donc
abusivement porter dÃjà le haut-de-forme des cortÃges funÃbres.
Cependant, nous en sommes des victimes collatÃrales potentielles,
dÃsignÃes par le destin national tragique du sacrifice de HervÃ
Gourdel ainsi soumis malgrà lui au principe de la guerre. Et donc il
fut deux fois otage. La prÃoccupation nâest pas de petite sauvegarde
personnelle, elle relÃve de la conscience fondamentale de la
justification collective dâune guerre politiquement et
gÃopolitiquement contestable, ne serait-ce parce quâelle ne fut pas
Ãlue par le peuple citÃ, et Ãventuellement indÃfendable vu son
Ãlaboration et sa prospective gÃnÃrale â en outre dâignorer les
citoyens pacifistes.

Alors, peut-Ãtre quâen hyperrÃalisant les raisons dâun assassinat,
mais dans un excÃs de modestie rÃtablissant la mÃtaphore, monsieur le
PrÃsident parlait en rÃalità de lui à  la place du mort Â. (A. G-C.)

Pour Hervà Gourdel

Hervà Gourdel â quâil repose en paix.

Le texte (extrait)

(...)

Sous le poids dâune autre menace, plus tÃnue : toute critique divisant
pourrait Ãtre considÃrÃe comme venant dâun ennemi public, selon
lâadage du PrÃsident â je cite LibÃration du 25 septembre (article et
page dont le titre a Ãtà a actualisà et le contenu modifià depuis,
pour sâaccroÃtre du contexte international de la guerre) : Â Dans ce
contexte, Hollande a soulignà la nÃcessità dâ une unità nationale de
lâensemble des FranÃais  et celle de  ne laisser aucune place pour
des discussions qui viseraient à stigmatiser ou à diviser la nation et
les FranÃais Â. Â Fin de citation [9]. Si cela ne pouvait quâalerter
contre la division sociale sous lâemprise de la xÃnophobie et le
racisme : ce serait parfait. Mais lâamalgame du recours au terme de
nation, en temps de guerre, dÃsigne tout autre chose. Dâabord câest
une forme de stigmatisation potentielle des musulmans qui se
trouveraient simplement opposÃs à la guerre pour les mÃmes raisons que
moi, qui ne suis pas musulmane â et de plus athÃe. Et dans ce cas, vu
les derniÃres lois liberticides depuis deux ans, dont la derniÃre
durant les derniÃres semaines concernant le web, cela sâadresserait
donc en outre à nous tous. Dissidents, nous sommes tous des musulmans.

(...)

La suite, + notes, vidÃos, iconographie :
http://www.larevuedesressources.org/la-guerre-de-syrie-aurait-elle-lieu,2755.html

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==> Syrie / La guerre en replay (18 septembre 2013)
Mohamed Kacim

 http://www.larevuedesressources.org/syrie-la-guerre-en-replay,2624.html

PrÃsentation (extrait)

Les choses qui changent ont tendance à se remettre en place de la mÃme
maniÃre jouÃes par dâautres. Ici on remarque lâÃvocation des alliÃs :
 Il (Kerry) a dit que le mot dâordre nâÃtait pas la confiance mais la
vÃrification, "vÃrifier et encore vÃrifier", rapporte le sÃnateur Dick
Durbin, de D-Ill, rÃcapitulant le message de Kerry lors de la session
[de la rÃunion à huis clos du Comità des affaires ÃtrangÃres du
SÃnat]. "Je pense que cela reflÃte le fait que nous traitions dans une
zone de guerre, oà la guerre civile est en cours, ce qui rend la
dÃmarche extrÃmement difficile, et que nous traitions avec des alliÃs
douteux dans cet effort... Câest une tÃche ardue mais elle servira
bien le monde si nous pouvons le faire et elle rendra le monde plus
sÃr." Â (Extrait du Washington Post, le 17 septembre 2013)

(...)

Le Texte (extrait)

Dans cette histoire syrienne, tout le monde semble avoir la mÃmoire
courte, chacun remonte à lâÃpisode de la guerre de 2003, et on oublie
que tout a commencà en fait en 1991 quand Saddam Hussein, assurà de la
neutralità des AmÃricains par la voix de leur ambassadrice, envahit le
KoweÃt.

à lâÃchelle planÃtaire ce fut la consternation et en France nous avons
vÃcu lâhallali. Jâen garde un souvenir dâappels à la Croisade et
Mitterrand avait lâaccent du Pape Urbain II haranguant les ÃvÃques Ã
Clermont.

à la veille de lâentrÃe en guerre de la coalition internationale,
Jean-FranÃois Bizot me demande de sauter dans le premier avion et de
me rendre à la Mecque pour un  papier dâambiance  pour Actuel. La
veille, le Conseil supÃrieur islamique sollicità par le Roi dâArabie
pour savoir sâil Ãtait licite dâautoriser le stationnement de troupes
occidentales sur le sol dâArabie avait eu cette rÃponse religieuse : Â
Tout Musulman a le droit dâacquÃrir un chien pour dÃfendre sa maison,
donc le royaume dâArabie peut faire appel à des troupes occidentales
Â. Durant une semaine, enfermà dans un hÃtel à la Mecque, je nâai vu
aucun  chien  car la tÃlÃvision saoudienne coupait la transmission
chaque fois quâun soldat amÃricain entrait dans le champ des camÃras.

De cette guerre insensÃe, il ne nous reste que le souvenir des Ãcrans
vidÃos des avions et un papier historique de Baudrillard La Guerre du
Golfe nâaura pas lieu [1].

Au retour de mon sÃjour dâArabie, je croise lâun des grands reporters
de guerre qui rentrait de Bagdad. Il avait Ãtà un fervent de
lâintervention contre Saddam. Il Ãtait dÃfait :

(...)

La suite :
 http://www.larevuedesressources.org/syrie-la-guerre-en-replay,2624.html

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