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Table of Contents: FW: [Le Monde] : La grande discr=?ISO-8859-1?B?6Q==?=tion des banques "islamiqu Leili <[email protected]> STATEWATCH: EU plans to combat terrorism may also cover protests [email protected] US Political Prisoners Segregated After Sept. 11 Attacks radtimes <[email protected]> ------------------------------ Date: Wed, 19 Sep 2001 22:22:38 +0800 From: Leili <[email protected]> Subject: FW: [Le Monde] : La grande discr=?ISO-8859-1?B?6Q==?=tion des banques "islamiques" La grande discr�tion des banques "islamiques" Mardi 18 septembre 2001 (LE MONDE) LONDRES de notre correspondant dans la City "Ceux qui b�n�ficient d'int�r�ts seront bannis comme ceux que le d�mon a rendus fous" : se fondant sur ce pr�cepte du Coran, la n�buleuse financi�re islamique tente de d�montrer qu'�conomie et religion peuvent faire bon m�nage. Respecter strictement la charia, la jurisprudence islamique interdisant de pr�ter de l'argent contre int�r�ts, tout en d�clinant une gamme de produits financiers offrant plus-value et rendement : c'est � ce cas de figure r�put� insoluble que les banques islamiques cr��es au d�but des ann�es 1980 entendent apporter une solution. Selon les experts, plus de 160 institutions financi�res � dont les d�p�ts s'�l�vent � 100 milliards de dollars (110 milliards d'euros) � de par le monde proposent de nos jours une gestion "islamique" du patrimoine. Ces �tablissements d�clinent � leurs d�posants toute une palette de services destin�s � faire fructifier leurs �conomies : financements de projets commerciaux, notamment dans les mati�res premi�res (hormis or et argent), participations dans des entreprises (� l'exception des brasseries, casinos, banques, assurances et �levages de porcs), placements sur le march� des actions (mais non des obligations) et investissements immobiliers. Ces services sont r�mun�r�s, non pas par des int�r�ts, mais par un syst�me d'association aux profits r�alis�s par les banques avec ces fonds. Aujourd'hui, Londres est devenue la plaque tournante de ce march� o� circulent notamment des dizaines de milliards de p�trodollars recycl�s. Les banques arabes de la City ou de Mayfair, en particulier les filiales d'institutions saoudiennes et des pays du Golfe, sont install�es au centre de cette n�buleuse au nom des principes islamiques dont elles se r�clament. Les grands noms de la finance du royaume wahhabite � Arab National Bank, National Commercial Bank, Saudi International Bank etc. � g�rent les avoirs de leurs clients musulmans. S'y ajoutent les banques purement islamiques (Al-Rajhi, Al-Baraka�) sp�cialis�es dans les contrats qui s'adressent aux moyennes fortunes. Bon nombre d'institutions anglo-saxonnes, comme l'am�ricaine Citybank, la britannique HSBC, l'allemande Dresdner Kleinwort Benson ou les fran�aises BNP Paribas et Soci�t� G�n�rale offrent �galement des investissements islamiques. Pour leur part, les grands bureaux d'avocats internationaux et les firmes comptables proposent ce type de placements au profit de clients musulmans � la puissance financi�re consid�rable et au train de vie ph�nom�nal. Des banques de pays ayant totalement islamis� leur syst�me financier comme le Soudan, l'Iran ou le Pakistan sont particulu�rement actives sur ce cr�neau. Des petits courtiers libanais ou palestiniens ind�pendants proposent �galement un service "� la carte". Aujourd'hui, quelque 80 fonds d'investissements islamiques en actions sont propos�s aux investisseurs. G�r�s par des courtiers occidentaux sous l! a supervision de docteurs de la foi, ces placements sont surtout sp�cialis�s dans l'import-export, la haute technologie, la sant� ou l'immobilier. En octobre doit �tre cr�� � Bahre�n le premier march� de capitaux islamiques dot� de sa propre "banque centrale". Les points forts de la fili�re "islamique" ? "En cas de difficult�s, ces banques b�n�ficient du soutien des autorit�s de r�glementation de leur pays. Par ailleurs, les pr�ceptes coraniques ont la particularit� d'�tre assez vagues et de se pr�ter � des interpr�tations diverses. Malgr� les co�ts �lev�s et la pl�thore de personnel d'ex�cution, la rentabilit� de ces op�rations est g�n�ralement bonne", souligne Gordon Scott, directeur de l'agence de notation britannique Fitch. La controverse entourant le financement des activit�s terroristes d'Oussama Ben Laden met en relief toutefois la face cach�e de ce r�seau discret. Le manque de transparence du capital de ces institutions, les interventions des familles propri�taires en faveur d'une classe de privil�gi�s � � commencer par les milliers de m�les de la famille r�gnante Al-Saoud � et la rotation �lev�e des managers expatri�s pr�tent � bien des d�rapages. En vertu du vieux principe d'"immunit� souveraine" dont jouissent les Etats monarchiques en Grande-Bretagne, certaines banques saoudiennes li�es � la famille royale �chappent, de facto, au contr�le de l'organisme de supervision bancaire, la Financial Services Authority, et ce au grand dam des services de lutte contre le blanchiment. "Il suffit d'�tre un peu imaginatif et d'avoir � ses c�t�s un bon docteur de la foi. Comme l'a montr� la faillite frauduleuse de la Bank of Credit and Commerce International en 1991, c'est un secteur qui permet de cacher bien des choses puisque les d�posants vous font enti�rement confiance", confie un banquier arabe de la place de Londres, qui critique la d�sorganisation de ce syst�me bancaire. Enfin, la "d�me" soustraite du dividende "purifi�" est revers�e � des �uvres caritatives musulmanes, exemptes d'imp�ts et peu audit�es, dont certaines sont soup�onn�es de soutenir le terrorisme international� Marc Roche Des membres de la famille Ben Laden actionnaires de PME alpines Rolland bertreux, PDG d'ITEP International, ne veut pas r�pondre aux journalistes. Install� � Gap, dans les Hautes-Alpes, il dirige une entreprise de quatorze salari�s qui fabrique "uniquement des tuyaux d'arrosage". Il n'en dira pas plus sans "en parler aux actionnaires" : la famille... Ben Laden. Par l'interm�diaire de la holding Holden, immatricul�e au registre du commerce de Gap, des neveux et ni�ces d'Oussama Ben Laden sont actionnaires majoritaires d'ITEP International. Une autre soci�t� a, depuis deux ans, son si�ge social � la m�me adresse qu'ITEP International, dans la zone artisanale de la Justice : les �ditions Ben Laden. Cr��es en 1990, elles ont longtemps �t� domicili�es � Paris avant d'�tre transf�r�es en 1999 � Gap. Ses activit�s semblaient discr�tes, mais la base de donn�es Electre recense un ouvrage d'architecture publi� en 1991, Les B�tisseurs du Hadhramaut, de Sami Karkabi, sur l'architecture des villes du Y�men du Sud. La soci�t� est une SARL au capital de 210 000 francs, dirig�e par Abdallah Atieh. Ali, Mohammed, Elham, Lina, Sahar, Sima et Zoubayda Ben Laden font partie des actionnaires. En 1996, la soci�t� affichait un capital de 10 000 francs et une perte de 102 000 francs. En 1997 et en 1998, elle n'a g�n�r� aucun chiffre d'affaires. En 1998, elle avait �t� plac�e en observation par le tribunal de commerce de Paris. RELATIONS PERSONNELLES La soci�t� n'aurait pas �t� liquid�e en raison d'un contentieux avec l'administration fiscale. Rolland Bertreux ne d�crit pas les liens qui l'unissent � la famille Ben Laden. Ses proches parlent de relations personnelles entre lui et Ali Ben Laden, l'un des fr�res d'Oussama, qui r�side en France. Ce sont les enfants d'Ali qui sont devenus actionnaires d'ITEP International, en 1994, quand cette soci�t�, cr��e en 1989 par John Muraille, un entrepreneur de San Francisco d'origine lyonnaise, et Rolland Bertreux, alors ing�nieur � la direction r�gionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) dans les Hautes-Alpes, connaissait une p�riode difficile. Xavier Antoy� (� Gap) et Alain Salles ------------------------------ Date: Thu, 20 Sep 2001 17:25:01 +0100 From: [email protected] Subject: STATEWATCH: EU plans to combat terrorism may also cover protests STATEWATCH press release, 20.9.01. <bold>EU PLANS TO COMBAT TERRORISM MAY ALSO COVER PROTESTS </bold>In the wake of the tragic events in the USA the European Commission has put forward a proposal for a "Framework Decision on combating terrorism" which is being discussed today at the special meeting of EU Justice and Home Affairs Ministers in Brussels. An analysis of the proposal would appear to show that the intention is to extend the definition of "terrorism" to cover public order situations. Tony Bunyan, Statewatch editor, comments: <italic>"The response of the EU to the tragic events in the US needs to be examined with great care. The definition of terrorism is very similar in its scope to the UK Terrorism Act which is drawn so wide as to endanger legitimate dissent. The European Commission proposal on combating terrorism is either very badly drafted, or there is a deliberate attempt to broaden the concept of terrorism to cover protests (such as those in Gothenburg and Genoa) and what it calls "urban violence" (often seen by local communities as self-defence). If it is intended to slip in by the back door draconian measures to control political dissent it will only serve to undermine the very freedoms and democracies legislators say they are protecting" </italic> For full report see: <<<color><param>0000,8000,0000</param>http://www.statewatch.org/news/2001/sep/14eulaws.htm</color>> ______________________________________________________ Statewatch: Monitoring the state & civil liberties in Europe Online news service: <<http://www.statewatch.org/news> Statewatch, PO BOX 1516, London. N16 0EW. UK Phone: 0044-(0)20-8802-1882 Fax: 0044-(0)20-8880-1727 ------------------------------ Date: Thu, 20 Sep 2001 11:07:20 -0700 From: radtimes <[email protected]> Subject: US Political Prisoners Segregated After Sept. 11 Attacks > ----- Original Message ----- > From: "Block, Diana" <[email protected]> > Sent: Tuesday, September 18, 2001 > > > PLEASE LET PEOPLE KNOW: > > Several political prisoners in the U.S. Federal Prison System have in > the last few days, (since Sept. 11), been rounded up into isolation > units. (SHU: security Housing Units) These political prisoners include > Marilyn Buck, Sundiata Acoli, and Carlos Alberto Torres. Marilyn for > instance, is not receiving mail, not able to make phone calls, and > perhaps most disturbingly-- cannot communicate with her lawyers. > > We've been asking the lawyers if this is legal - they think the > prisoners are not supposed to lose their right to counsel no matter what > the circumstances.. Abrogating the right to council erases a > fundamental civil right. No one in the Bureau of Prisons will say how > long this punishment and suspension of civil rights for political > prisoners will go on. > > We DO want people to know this is happening.. Do spread the word in the > political community and to the media about this example of stripping > away of our basic rights in the name of fighting terrorism. *** BUT , > this is a very delicate situation and the prisoners are vulnerable so > ** Please no phone or fax campaigns yet,. until we have more information > from the attorneys. > > > > Outside contact for Marilyn Buck is Friends of Marilyn Buck: > > c/o Legal Services for Prisoners with Children, 100 > McAllister Street, San Francisco, CA 94102. E-mail: > [email protected]. (This outside > support group includes members who also work with Out of Control, > Leonard Peltier Defense > Committee, California Coalition for Women Prisoners, Bay Area > chapter of Jericho Amnesty > Movement, the New York Three, PARC and other prison activist > organizations). > > More info on Marilyn at > http://www.prisonactivist.org/pps+pows/marilynbuck/ > > I believe more info on Sundiata and Carlos can be linked to via > http://www.prisonactivist.org/links/ > or at http://www.thejerichomovement.com/ > > --Lisa Rudman ------------------------------ # distributed via <nettime>: no commercial use without permission # <nettime> is a moderated mailing list for net criticism, # collaborative text filtering and cultural politics of the nets # more info: [email protected] and "info nettime-l" in the msg body # archive: http://www.nettime.org contact: [email protected]